Vendredi 11 août 2006 à 19:00



"Adieu"

    Adieu... C'est si facile à dire comme mot... Comme si on voulait tourner une page et ne plus jamais entendre parler de la personne concernée. Adieu...C'est si facile à dire sous le coup d'une grosse colère ou d'une grande désillusion. Adieu... C'est si facile à prononcer ou à marquer quand on ne comprend pas et qu'on veut oublier.

    Aujourd'hui on m'a dit adieu... comme ça... aujourd'hui on m'a dit adieu au nom de deux personnes que j'aimais. Et je me suis dit que les gens étaient bizarres, que j'étais compris dans le lot et que finalement... adieu ne voulait plus rien dire. J'attends patiemment, j'attends patiemment que la raison revienne et que la rancoeur disparaîtra. Je sais ces personnes assez intelligentes pour ne pas en vouloir à vie à quelqu'un. Sinon et bien tant pis... je me serais trompé et comme disait l'autre "Dis toi alors que si l'autre ne te comprends pas...tu n'as rien à regretter."

    Ok mais quand même... D'un petit mot, on a envie d'effacer trois ans de vie commune pour l'une et plus de dix pour l'autre! De ce simple petit mot on exprime à l'autre comment on l'a déçu et comment on a bercé ses désillusions. Alors ce soit je me sens bizarre avec un léger trou, un minuscule trou... Je viens de perdre deux amies...deux amies pour qui j'aurais fait (et ferait toujours) tout mon possible pour leur bonheur. Je ne suis même pas triste car je sais que la rancoeur s'efface avec le temps...j'essaie de positiver. Je ne peux que les comprendre, et après tout...elle a bien raison...alors Adieu et à la prochaine fois...

Jeudi 10 août 2006 à 23:20


L'écume de l'aube

"Il y a plus de vingt ans qu'un soir, plus rêveur que de coutume, je suis parti à la recherche de Yoko sur le papier. Il n'y avait rien sur ma page blanche et les traits s'y sont mêlés en étranges arabesques pour m'offrir une silouhette, un visage, des cheveux d'ébène, deux yeux bridés.

Qui était-elle, d'où venait-elle, que faisait-elle...J'ai mis vingt ans à vous le raconter. A peine ai-je eu le temps d'en savourer la paternité que vous me l'avez enlevé. Elle n'était plus mienne, elle était vôtre et vous viviez à ses côtés.

Dans l'enchaînement des jours, j'ai appris à connaître Yoko, à fouiller dans ses rêves pour lui offrir l'imprévu qu'elle me réclamait. Mais c'est dans son coeur, bien caché derrière la tendresse, que j'ai découvert le merveilleux secret qu'elle gardait jalousement pour elle.

J'ai mis huit ans à extraire de son écrin le joyau de sa vie. J'ai agi durant son sommeil, on ne vole pas impunément à une jeune fille ses souvenirs d'enfant. En avais-je le droit? J'ai longuement hésité, mais j'en ai éprouvé un tel bonheur que, l'audace l'emportant, je les ai réunis en ce livre, en offrande à ses vingt ans.

J'ai laissé les mots dominer le flou des images. Juste l'esquisse d'un regard, d'un geste, d'une curiosité pour révéler une petite fille qui a trop vite grandi.
L'aube de sa vie est fragile comme l'écume que le moindre vent disperse. Les souvenirs de notre enfance ont la transparence d'une perle imaginaire... Dommage qu'il faille attendre d'être adulte pour pouvoir les raconter..."

Roger Leloup


J'ai ressorti "L'écume de l'aube" pour pouvoir m'en servir pour mon prochain livre. Comme vous vous en doutez, il parle de l'enfance de Yoko Tsuno (une héroine dont les BD sont en vente chez Dupuis dans toutes les bonnes Librairies), une jeune japonaise. C'est une histoire d'amour et de tendresse, la rencontre entre un grand-père et sa petite fille. Il lui promet de lui fabriquer la plus belle des perles...chose qu'il avait déjà promis à sa fiancée autrefois...et qu'il avait échouée. Une histoire d'amour...qui sert les boyaux quand on se rappelle que l'on a été enfant... Une histoire d'amour...qui parfois peut faire pleurer de bonheur. Un voyage au bout du monde, à la connaissance de soi.

Mardi 8 août 2006 à 23:28



Je rappelle le but du jeu. Voici les paroles d'une chanson, vous devez trouver d'où elle provient, quel est l'auteur etc...etc... Bonne chance.

Dreaming of the stars on high
That speak to me in secret sighs
Drifting on a breeze only I can feel and hear

Could it be the sacred wind
It's calling me to now begin
To walk into the dark carrying the light of tomorrow

Beating are the wings up high
Beyond the earth, beyond the sky
Come now, don't hesitate
Don't look back, we've got to go now

Don't fear
You'll be safe from now on
Morning sky watching over the world

Deep inside so silent
Here my heart must beat
Deep inside of me
Memories flickering and shimmering on endlessly

Keeping close to the path
Morning sky watching over the world

Moving over endless mountains oh so high
Walking to the light
Your heart will see the path and you will find the way
Just wait and see

Moving over endless sky oh so high
Tomorrow will follow
When above, your promise is today
Just wait and see

Lundi 7 août 2006 à 23:15


Lundi 7 août 2006 à 12:13

Lorsqu'on croit qu'on l'a...
On ne l'a pas.
Et lorsqu'on croit qu'on ne l'a pas....
On ne l'a toujours pas...

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