Samedi 24 juin 2006 à 3:18


Quand la plume vole au gré du vent...
Récit d'un renaissance.

Ce soir je suis encore sur mon clavier à taper... Pour taper quoi en fait? Aucune idée... Je suis devant l'écran de c0wb0ys, et j'ai envie d'écrire ça me suffit.

Une petite pointe me perce le coeur... Je ne sais pas à quoi c'est dû. Depuis quelques temps, j'ai pris trop de temps pour vivre, enchaînant les projets sur les projets, les voyages sur les voyages... Voilà que ça me vaut des commentaires cinglants de mon amie très chère... C'est vrai que ça doit être chiant de ne pas voir de amis ou encore que l'on se prenne des vents ou autre... oui... je le conçois...mais j'ai aussi envie de prendre un peu de temps pour moi en ce moment. J'suis enfin sorti d'un trou bizarre. J'suis enfin sorti de ma réclusion. Maintenant comme avant, un tas de questions se bousculent dans mon crâne...elles ne sont plus noires mais plutôt tournées vers l'avenir et l'espoir... Je fais du rangement...Ce n'est pas si évident. Question coeur, question moral... qu'est ce qui se passe? Je veux partir c'est tout... Il ne faut pas m'en vouloir si je ne suis jamais là, si je ne réponds jamais... Je ne suis pas là...du moins pas encore...Soyez patient. Je veux attaquer la dernière année de Lycée avec les idées claires et nettes...je veux arriver à me contrôler...je veux arriver à être beau...je veux arriver à sourire 24/24h... Pour cela laissez moi du temps...et un peu de tranquillité... Je reviens bientôt.

Lundi 29 mai 2006 à 21:21



Si ces abrutis savaient combien ils me dégoûtent...
Si vous saviez combien cette journée m'a dégoûtée...

Samedi 20 mai 2006 à 15:59

.:: Tout est mieux avec toi que sans::.

Je voulais faire un article suppra philosophique sur le Da Vinci Code et la polémique autour...Mais finalement j'vais attendre de voir V pour Vendetta, pour faire un énorme big article de pétage de neurones intenses, que personne ne va lire jusqu'au bout... Mais c'est pas grave j'en serais fier...Nanananananèreuh..;

Et me voilà, comme un con, avec l'envie d'écrire...mais je ne sais pas quoi...

Mais c'est pas grave on va écrire...



...Tout est mieux avec toi que sans...

    Prenez la phrase comme vous le voulez... C'est juste cette phrase qui me hante depuis que j'ai finis le premier tome du Combat ordinaire... Cette phrase qui sonne si juste, qui s'applique directement à moi... Cette phrase pourtant que j'ai un mal fou à prononcer à haute voix... C'est Julie qui...ce soir là devant le lycée à planté le couteau."Ca m'ennuie qu'on soit tous en couple et toi..." Et moi rien... Non moi rien... Tant pis, tant mieux j'sais pas quoi en penser. Peut-être je m'en fous, peut-être pas tant que ça. Je suis pas à la recherche de quelqu'un. J'ère en attendant, en attendant peut-être de tomber sur elle.

    Ca c'est normalement ce que je devrais me dire... Puis je sais qu'au fond c'est pas tout à fait vrai... Mais en phase de guérison, on ne revient pas sur ce qui fait mal. Juste cette phrase qui me hante... Qui me torture... Une parmi tant d'autres qui fait que je passe une autre nuit de merde, et que le matin j'ai tant de mal à émerger... Une nuit, une autre, une comme les autres... où les rêves deviennent cauchemars, où la lune sembla avoir perdue son aura de protection.



Je foire tout...

    Mais je ne peux pas m'arrêter là... Je foire tout. Je n'arrive plus à penser... Milles idées se bousculent dans ma tête trop pleine, au point de faire la morale aux gens avant de me la faire à moi-même. Je foire tout au point de devenir extrêmement désagréable... Je foire tout au point de pas pouvoir garder près de moi, tout ceux qui me tiennent à coeur... On ne peut pas résister à cette impression sanglante envahissante, cette impression d'incomprehension. Mais qu'est ce que l'incomprehension quand on ne veut rien dire? Que peuvent les gens si je suis si muet?

    Peut-être... Peut-être un jour j'apprendrais à me balader le coeur tranquille comme en Italie, la main dans la main avec une jolie jeune fille, avec un boulot stable, une maison, un enfant. J'ai peu confiance en l'avenir... J'ai si peu de demain, j'ai si peur de croiser un regard... J'ai peur car je ne sais pas ce que je vais devenir. J'ai peur car je ne sais pas ce qu'est l'avenir. Qu'est devenu ma foi en l'avenir? Aucune idée. Je suis dans cette fabuleuse période de remise en questions, où plus rien n'a de sens, où le monde semble s'écrouler sous vos pieds... où l'incomprehension est maîtresse de tout les sens.

Je ne comprends pas ce que je vois, ce que j'entends, ce que je sens, ce que je touche et ce que je dis.

    Je n'ai plus que ce carnet qui relate encore une partie de moi... Le Carnet de Vie, l'endroit où je me retrouve. L'endroit où je consigne les pensées, les petits moments, les bouts d'une vie. Cette endroit où mon esprit me retrouve. Un carnet pas toujours très joyeux, mais qu'importe, personne ne le lira. Même si il est ouvert pour tous, les textes sont affligeants de banalités.

    Et pourtant, comme disait Omar Sharif: "C'est en prenant le Temps que l'on vit heureux." Et je crois que c'est vrai. Que nous vivons à 100 à l'heure. Qu'avons nous fait de toutes nos valeurs? Qu'avons nous fait de notre monde? Le seul but aujourd'hui est de réussir sa vie. Mais comment la réussir juste en passant notre temps à travailler ou à y songer. "Travailler nous permet une vie confortable et le bonheur." Certes... Quand allons nous en profiter? À la retraite? C'est à dire qu'un enfant, renversé par une voiture, ne connaîtra jamais le bonheur? Je crois que le travail est essentiel, c'est grâce à lui qu'effectivement nous pouvons vivre heureux... grâce au travail de nos parents, quand nous sommes jeunes, et grâce à notre travail quand nous serons plus âgés. Mais ce que je conteste, c'est que personne ne songe à faire une pause... Personne ne veut prendre le temps. C'est ainsi que beaucoup de personnes que je connais...enfin... Tout ça pour dire que Héloïse va se rendre malade à force. Que c'est bien de songer à travailler, mais deux mois... Voilà je désapprouve. Cet été sera probablement le dernier été où l'on sera tous ensemble (à peu près) tranquille avant de chercher une école, et s'occupper du tintsoin administratif...

Prends le Temps.


C'est ce que je fais en notant ce que je vois... J'aimerais filmer plus tard, filmer les chroniques d'un monde autrement qu'on le voit à travers le Journal Télévisé... J'aimerais montrer le monde sous un beau jour, bien que rien ne soit complètement rose. Mais si c'est comme ça, arrêtons  nous de vivre. Si le monde tournait véritablement rond... ça se saurait. L'Histoire n'est pas finie... on ne peut pas en lire la dernière ligne.





extrait du Carnet de Vie


Urbi et Orbi

--------------------------------------------------------------------Vendredi 19 Mai 2006-------------

    Je ne pense pas que le monde aille si mal que ça. Je ne crois pas aux:

"C'était mieux avant!"

    Je pense que le monde se met en marche, mais qu'il n'est pas patient. Je pense qu'il existe enfin une conscience qui nous traverse et nous fait devenir plus responsables. Nous donnons enfin à ceux qui ont besoin, nous débutons à protéger notre planète, nous nous respectons de plus en plus.

Certes le résultat n'est pas, pour l'instant, très fructueux. Mais si on se borne à regarder toutes les horreurs du monde, on ne s'en sortira pas. Il faut être patient.

Les temps changent...
...Et nous aussi...




En attendant, je rêve toujours de cette maison, de cette jeune fille, de cet enfant. Je rêve de ce bonheur quasi parfait... Maintenant et à jamais.
En attendant de changer, en attendant de ranger.


Lundi 15 mai 2006 à 22:20

Me voilà de retour... Me voilà de retour pour retracer un peu autre que par des articles emprunté ce que je suis devenu depuis...un bon moment déjà. Je suis momentanément en dérangement... En absence...parti dans un endroit que je ne connais pas... Dans cet endroit...

...Où la raison s'égare.






    Tout le monde peut se vanter d'avoir vécu dans son adolescence ces fameuses périodes où rien ne va plus... Où la seule envie est de rester planté sur une chaise à écouter un CD tourner en boucle... Partir, en quête de soi...en quête de réponses à ses questions. Nous voilà à la fin de l'année, il reste précisemment dix jours à travailler. Quelque chose résonne dans ma tête.

    Il y avait longtemps que ça ne me l'avait plus fait. Mais j'ai de nouveau peur de dormir. J'ai peur de m'endormir, à cause des cauchemars qui reviennent chaque nuit. Cauchemar qui semble continuer quand je me réveille. J'arrivais avant à me réveiller pendant les cauchemars mais il semble qu'une force me pousse à regarder à voir ce qui va suivre.

    Chaque soir j'ère entre mon bureau et mon lit, les CD tournent et peu à peu j'ai redécouvert ma CDthèque. Quand enfin le sommeil décide de gagner mon esprit...je m'endors...



    C'est pourtant loin, l'époque où tout allait bien. Elle est loin l'époque où ne pensait à rien d'autre qu'à vivre. Elle est loin l'époque où on râlait parce qu'on avait pas ce qu'on voulait à la cantine... que trois exos de maths c'était beaucouppppppp...

   Les temps changent, les gens changent.

Et pourtant... Nous vivons notre époque et nous sommes plusieurs à "péter les plombs" , à "déprimmer", à "baisser les bras"... Parce qu'au fond: l'adolescence, c'est vraiment une période de merde.



À cela je réponds: Certainement.

À cela je réponds aussi: j'en ai marre... J'en ai marre de repasser ces idées noires... J'en ai marre de plus savoir ce qui se passe. J'en ai marre d'être dépassé. Et comme vous le savez si vous me connaissez, je suis parti en guerre contre moi même... Le meilleur moyen de prendre le mal par la racine et d'arrêter de se poser des questions.

J'ai envie de me poser... De me poser et d'attendre que le mal passe, mais ce n'est pas possible. Karim disait qu'un malheur n'arrivait jamais seul et que souvent d'autres venait. Théorie intéressante qui a fait ses preuves, tant chez moi que chez lui je crois. Mais face à cette théorie, ce week-end m'a appris beaucoup de choses. Que l'amitié intervient plus fort que tout. Par conséquent, il faut assummer.

C'est pour ça que ce soir je prends le clavier pour m'expliquer...

  


-VA CREVERRRRRRRRR!!!!!!!!PRENDS CA! PRENDS CA! CREEEEEEEVVVVVVVVVVEEEEEEEE.

C'est insupportable de devoir le supporter... l'attaque est lancé, il est dos contre le sol, et je suis au dessus de lui à le ruer de coup... à l'accabler de la force de ma haine. Il n'est plus moi. Pour lui je n'exprime plus que dégoût et rejet.

-A...A...arrête...Pitié...attends...
-Attendre quoi? On a assez attendu non?
-Tu sais que tu pourras jamais me faire disparaître... je serais toujours là.
-Peut-être mais te ruer de coup... ben à moi ça me fait du bien.

Il se relève comme il peut. Il n'est désormais qu'une loque devant moi, un haillon de ma vie... Le reflet de ma haine. Face à cette vistoire, je ne peux pas m'empêcher de le toiser du regard.

-Qu'est ce qui te prend?
-Il me prends que j'ai gagné ma bataille...

Un sourire en coin s'étale sur son visage.

-Ta bataille est loin d'être gagnée.
-Regarde-toi...
-Et regarde-toi... tu es encore plus à plat que moi...ça fait des semaines que tu n'as plus eu de nuits tranquilles, de nuit où tu ne te réveillais pas la coeur en miettes.
-Il est donc temps de retrouver le sommeil.
-Ca ne va pas être possible je le crains.

De toute part surgissent ces problèmes que l'on hait... ces choses qui font que pourrir l'existence...

-Ca fait mal hein?

Il me toise désormais devant mon incrédulité... Devant mon effarement face à ce conflit sans issue...

-Ca fait mal de voir tout ça? Ca te fait mal de voir ton état au lycée? Ca te fait mal de voir que tu ne peux presque plus supporter un regard? Ca te fait mal de devenir aussi nerveux, et désagréable au point d'en arriver à plus t'entendre avec une de tes meilleures amies... à ne plus t'entendre avec celle que tu aimes???? Ce te fait mal de voir ton amie d'enfance complètement démoralisée et que tu arrives à rien faire? Ca te fait mal de savoir que personne ne veut de toi? Ca te fait mal de savoir que tu es juste "le bon ami"? Ca te fait mal de savoir que Cathy jette peut-être sur toi un regard de dédain face à ce que NOUS avons fait?????
-TA GUEUUUULLLEEEE!!!!!

Je me jette sur lui... Je n'en peux plus... l'idée est d'en finir. Je le frappe, sans regarder où je tape... Parce que la haine est devenue plus violente que la raison... parce qu'il a touché le point tangible... Parce qu'il doit mourir, une bonne fois pour toute. Pour moi, pour elle, pour les autres...

Pas Cathy... pas Cathy... Pas Cathy...et encore moins Maud.




Le temps de m'expliquer...où finalement je vais rien dire. Vous me connaissez je suis discret.

Ce que je voulais dire: c'est que je vous demande de m'excuser... C'est pas si simple de mon côté, et que j'ai des poussées de nervosité dûe à la fatigue, ce qui m'ammène à jeter tout le monde... à m'engueuler avec vous...
J'ai du mal à regarder des choses en ce moment, et certains ont reçu une enveloppe avec un petit bout de moi dedans. Gardez-le jusqu'à ce que je revienne le chercher. Gardez le, le temps que je ramasse les feuilles mortes et que je fasse le ménage...

 
Il existe ce monde... Il existe ce monde où on pourra vivre heureux. Il est beau ce monde, pas parfait...mais agréable. Il existe tout plein de choses qui nous font profiter de ces moments... Il existe un monde où la joie illuminera chaque matin.

Bien sûr rien n'est parfait et nous aurons toujours des coups durs... Quelques choses qui viendront assombrir le moral.

Ne regarde pas en arrière... Va de l'avant... Ce qui te rattache au passé est peut-être perdu. Si il ne l'est pas, alors il reviendra au bout d'un moment. Souviens toi de ce que Grand père disait:

Plus tu cherches et moins tu trouves...



O môr henion i dhu:
Ely siriar, el síla
Ai! Aníron Undómiel

Tiro! El eria e mor.
I 'lir en el luitha 'uren.
Ai! Aniron...

Jeudi 13 avril 2006 à 14:11


Cette nuit je me suis réveillé comme toutes les nuits...en sueur, claquant des dents... Je sais maintenant que le repos de viendra plus tant que je n'aurais pas fini cette bataille. Le repos ne viendra plus comme il n'est jamais venu depuis si longtemps déjà. Combien de temps ais-je dormi? Une heure? deux? Que m'importe, si j'essaye de me rendormir, le cauchemar recommencera, encore, encore et toujours...toujours là près à me dévorer. Une arme fatale de mon ennemi, et à la fois ce qui me stimule, me donne l'envie de me battre...


Eternity...


Me levant, étrangement... comme toutes ces nuits où j'ai l'impression d'être ce zombie qui ne se contente maintenant que de vivre sans analyser... Le sol ne craque même plus. J'allume une bougie sur mon bureau, fais une petite place parmis le bordel qui y règne (promis demain je range ma chambre) et m'installe pour continuer les mémoires d'une bataille.




Je suis à terre... Mon double maléfique rigole... Quel jubilation de me voir à sa merci. Mais ce n'est plus mon double... Ce n'est maintenant qu'un ennemi, une pourriture... Balthy...bien sûr.


-Ca fait mal hein?
-...
-Bien sûr que ça fait mal... Et en même temps tu sais très bien que tu n'arriveras jamais à te débarasser de moi comme tu n'as pas pu il y a 6 ans, comme tu n'as pas pu toute les autres fois...
-Laisse moi en paix...
-En paix??? Mais je veux bien te laisser en paix, si tu n'essayais pas de résister..
-Je résiste car je ne suis pas un monstre...Je résiste car je veux être libre...

La bataille continue sur le papier et dans l'esprit. Deux mondes se rencontrent où la comparaison vient naturellement, où tout peut être théätralisé. Le temps s'arrête..; Je regarde doucement la photo de Cathy devant moi, qui me regarde en souriant... Je ne peux pas supporter ce sourire. Ce sourire que je ne mérite pas, ce sourire qui me fait penser qu'elle a sûrement honte de moi. Je retire la photo, la retourne, et referme le cadre. C'est au tour de Maud et de Lucie de me juger... Une à une, leur photo se retrouvent face cachée... pour que je puisse me battre en paix... pour que je puisse continuer sans regarder un passé que je rattraperais ensuite. Un peu de musique ne fera pas de mal. Prenons Mùm, très reposant...

Pourquoi la musique s'arrête d'un coup là?




-Alors? Ca fait quoi de se retrouver à plat devant quelqu'un que l'on aime pas?

Je me relève... pas près de lui donner satisfaction. Pourquoi cette nuit dure si longtemps. On sait bien que ces bâtiments religieux sont sombres mais quand même.
La bataille ne fait que commencer et parler ne ferais qu'engendrer chez lui une autre parole encore plus poignardante, encore plus douloureuse...

-Pas de réponses? On perd la parole face aux obstacles...comme d'habitude.

Il est vainqueur pour le moment, mais je sais qu'il est obligé de disparaître... Ces yeux sont noirs, les miens sont de nouveau bleus, il est en noir et moi en blanc. Un combat que chacun doit mener dans sa vie... Sans doute certain n'ont pas eu recours à cette violence...Moi si! Je me bats pour ma liberté... Mon bonheur...

Foutue musique... Pourquoi elle veut plus marcher... Plus rien ne tourne... Le temps... le temps s'est de nouveau arrêté. Je n'ai même pas le temps de tourner la tête pour accueillir mon visiteur...

- Tu as l'impression d'avoir maîtrisé la situation et de l'avoir perdu hein?

L'invité est debout devant ma fenêtre. Habillé de blanc comme d'habitude, toujours cette horrible coupe au bol blonde... Ces insupportables ailes flotttent dans l'air... Il brille et ne brille pas, il est translucide et à la fois si compact. J'acquiesce d'un signe de tête.

-Si ta bataille commence, elle est loin d'être gagnée, je suis d'accord. Il est peut-être temps d'arrêter de se poser trop de questions non?
-Comment?
-En s'occupant de soi.
-Et je fais quoi là?
-Tu mènes une bataille pour que les autres trouve quelqu'un de censé à qui parler...Pour qu'ils ne soient pas déçus.
-Non, je le fais car je ne peux les regarder en face.
-Si tu le dis...

Il se lève tourne autour de la pièce...Regarde un peu partout allumme toute les bougies d'un geste de la main.

-On ne peux pas tout contrôler...
-Je le sais...
-Tu n'as pas de pouvoirs...
-Je le sais aussi...
-Arrête de vouloir tout contrôler... Accepte que l'on t'aide!


Je me suis caché... Il ne peux pas me voir et m'appelle d'une voix douce...

-Sylvain...
-...
-Sors de ta cachette!
-Non.
-Tu refuses de te battre.
-Tes forces déclinent...au fond de toi tu sais que par tes phrases tu veux m'affaiblir alors que c'est un combat déjà perdu d'avance pour toi.
-Qui es perdu? Sûrement pas moi... Pour l'instant c'est toi qui ne sait plus où tu en es.
-Ma détermination à te détruire n'a jamais été aussi grande.
-Tu n'es plus lucide... tu te complais dans tes rêves.
-Il n'y a pas de rêves. Il y a le monde tel qu'il est, et le monde réel que je décris sous une autre forme à travers mes écrits.
-MENSONGES! Si jamais tu ne t'étais pas retranchés dans tout ces univers surnaturels peut-être que tu serais plus lucide!
-Or je ne le suis pas actuellement... C'est pour ça que je dois en finir. Te détruire et continuer, l'âme en paix.
-Tu ne peux pas échapper au destin.
-Le destin n'existe pas... Si il existe, le mien est d'en finir une bonne fois pour toute...
`



Je suis là à le regarder, si calme....et à la fois si haineux de m'avoir poussé dans ce piège, dans cette bataille sans fond... Une question me vient.

-Je peux te poser une question?
-Bien sûr...
-Pourquoi tu nous fais ça? Pourquoi tu nous fait souffrir?
-...
-Tu n'as pas de réponses?
-Il arrive un moment où on doit mûrir, c'est en faisant des expériences que l'on grandit.
-Tu n'étais pas obligé de me faire passer par celle-là.
-Qui sait?

Il est toujours là... toujours là à me sourire.

-Que penses Cathy de moi?
-...
-Je n'ai pas droit à la réponse.
-Tu te dois d'avancer... Le regard des autres ne doit pas t'arrêter.
-Je ne veux pas perdre les autres.
-Et pourtant tu en perdras à coup sûr.
-Ton mode de pensée est si dogmatique. ta religion est contraignante... Comment veux-tu que l'on croie que tu es bon?
-La religion est ce qu'on fait les hommes de moi... Je ne suis que Dieu... Les hommes ont décidé de me donner plus ou moins d'importances, de paroles...Je suis le même pour tous. Certaines communautés ont retenus qu'un aspect de mes paroles.




-SORS! POUR UNE FOIS DANS TA VIE... AFFRONTE!

Il est là, alors que je me découvre. Le silence pèse dans ce lieu... Ses yeux reflètent une peur sans nom. Il sait qu'il doit en finir. Il sait aussi qu'il est perdant. Mes yeux reflètent ma détermination. Cette fois-ci c'est la fin. Pour nous OU pour lui... La lumière emplit les lieux. Tout ce qui me rattache à la surface terrestre s'en va. Seule ceux qui auront la clé de cette cathédrale pourront rentrer. Les autres dehors. Nous voilà de nouveau dans l'allée centrale, face à face, près à courir et à nous bondir dessus, près à mener ce combat vers sa fin inéductable, vers le dénouement de notre histoire... Vers une mort certaines. Le théâtre de la mort va être beau cette fois... long mais beau...

Une à une les esprit de Maud, Lucie, Fanny, Jérémy, Héloïse, Mélanie, Elodie, Pierre, Pierre, Cathy, Jean, Louis, Colin, Nicolas, Paul, Jb, et autres personnes qui me tiennent tant à coeur, s'envolent et s'échappent par la fenêtre. Un Adieu...plus personne ne compte, il n'y a désormais que Moi et Lui, Lui et Moi, face à face... Pour un dernier combat, car après les mots viennent l'action... Car après les mots, viennent la bataille...la dernière de cette envergure...

-Tu dois te reposer, Sylvain... Le plus dur est à venir.
-Pourquoi tu ne m'aides pas?
-Parce que je n'ai rien à voir là dedans c'est ton histoire...
-Aurais-je payé ma dette après?
-Sûrement... Après tant de temps... Tu l'aura payé...

Dans un jais de lumière... il disaparaît doucement, laissant derrière lui deux plumes d'un blanc éclatant.

Un murmure résonne dans la chambre...éteignant une à une les bougies que Dieu avait allummé.


Un jour aussi, tu pourras devenir un Ange... Si tu le veux...

Si tu le veux...


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