Dimanche 25 avril 2010 à 16:59

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J'aime le regard de cette fille. Je confiais à Julie et Adeline l'autre jour la frayeur du conditionnement que j'avais concernant les enfants. On croise partout de sublimes enfants mignons aux têtes d'ange, alors forcément, ne risque-t-on pas d'être déçu si le sien n'est pas beau? Il faut dire qu'au premier contact, ça doit pas être facile de s'émouvoir devant de la peau frippée ensanglantée par des heures de tourmentes prepost-uterin... J'aimerais qu'un jour je trouve mes enfants aussi beaux que cette fille.

Son regard est fascinant. Debout dans la rue Ste Catherine, à 20h, je lève les yeux et remarque le 1° étage de chez Zara et mon regard croise le sien, imprimé, fixe, et pourtant si beau. Regard effronté, regard amusé, regard curieux, c'est pas possible d'être aussi charmeur à cet âge.

Et puisque Zara ne me permet pas de récupérer honnêtement leurs produits, il ne me reste plus qu'à les pirater...

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Dimanche 25 avril 2010 à 16:47

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Les feuilles s'accumulent. Je balaye d'un revers pour laisser place à mon ordinateur. Les stylos plumes, objets fétiches n'ont plus servis depuis longtemps. Les livres s'entassent sur une table de nuit où trône le portable. Je me virtualise. Les sonneries rythment mes journées. Mails, SMS, Facebook, travail. Les tâches s'entassent. Là où je dis "demain c'est sérieux"; au même endroit se tient le lendemain la fumée de mes résolutions.


Le temps n'a jamais paru si court, si long, si étendu et raccourci. Le nuage des contradictions de fin d'années que je remarque pour la première fois. À Lormont, ils étaient tous partis réviser l'après midi du premier jour. J'ai posé mon sac, dans l'endroit. J'ai vu cet arbre, et je me suis dit "celui-là". J'ai posé mon dos contre lui, senti ses branches, le soleil qui perçait. J'ai ouvert mon bouquin. J'ai lu la dédicace sur la première page. "À mon meilleur élève." teintée d'ironie. C'était Coldplay, sur l'anémie vasculaire chez l'humain. Le sujet était écrit par une Cécile Dumas, et je m'étais senti obligé de surligner ça. Parce que c'était important pour moi, et parce qu'il fallait bien que ce stabylo serve à quelque chose. Je l'ai refermé, en attendant le petit clic. J'ai soupiré sur ma chaise après avoir lu calmement tout le sujet. Dehors toutes les 5 minutes sonnait la cloche du tram.  J'ai laissé passer 30 minutes parce que ça m'amusait. J'ai regardé toutes ces figures crispées sur leurs copies, et je me suis senti radicalement éloigné de tout ce stress. Puis j'ai souri, puis j'ai écrit.


À l'époque je disais que rien ne changerait et qu'il se fallait rester fidèle à soi-même. Tout a changé, comme rien ne change. Le pareil en différant. 

 

 

Samedi 3 avril 2010 à 18:24

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