Vendredi 30 juin 2006 à 11:54
Mercredi 28 juin 2006 à 23:19
Impression de vi(d)e
Mercredi 28 juin 2006 à 0:39
J'ai envie d'être Papa.
Ca m'est venu comme ça.
Je sais pas encore ce qui s'est passé... Mais un soir, j'avais envie d'être
papa. J'avais envie de voir des enfants courir dans mes jambes, rigoler...lire
le bonheur dans leurs yeux.
J'ai besoin de ça. Je m'imagine... Je m'imagine.
Quel bonheur de découvrir son enfant, quel bonheur d'entendre
"Comme il te ressemble...sauf les yeux peut-être..."
Quel bonheur de le voir grandir peu à peu... Quel bonheur de le voir arriver
tout titubant encore en mumurant juste un peu pour que tu l'entendes, juste un petit
mot qu'il vient d'apprendre après un autre.
"Pa...pa..."
Et toi tu le prends dans tes bras, tu lui fait un énorme Calin. Parce qu'après
tout...c'est ton garçon et tu es sa grosse peluche.
Le soir il te demande tout doucement, le pouce dans la bouche:
"Buabua, Ze voudrais gnunegnitoire"
Alors au début tu te demandes pourquoi il veut un suppositoire, puis tu
comprends qu'il veut simplement une histoire... Tu l'accompagnes doucement dans
son lit... Tu t'assois près de lui et alors qu'il découvre le petit chaperon
rouge et qu'il est terrfié..tu redécouvre toi à travers lui, quel enfant tu as
été. Il s'endot doucement, le pouce dans la bouche, la peluche dans sa main
libre... Son souffle est lent est calme. Tu t'en vas doucement, tu éteinds la
lumière et tu rejoins voir Mouaman.
Tout est calme, tu rêves paisiblement que tu vas travailler le lendemain :( et
tout d'un coup. Tu tends l'oreille pour savoir si tu as bien entendu. Tu te
lèves. Il est là près de toi.
"Z'ai fait un cachemar..."
"Ben c'est pas grave ça va passer..."
"J'ai peur de me rendormir"
"allez viens là Bonhomme."
Tu le glisses entre Mouaman et Buabua. Il s'endort rassuré. Le monde est si
beau quand on est entre ses parents.
Le lendemain tu te réveilles, il est toujours là. Des ses yeux brillants il te
souhaite une bonne journée et toi dans ta voiture tu penses à lui en regardant
sa photo qui est collé à côté de ta bien aimée sur la boîte à gants.
Le soir tu rentre, il crie et te saute dessus pour te dire qu'il est content de
te voir.
Un autre soir, tu l'attends près de la grille d'entrée de son école
maternelle... Il est là à sortir...il rigole.
Le monde est si beau quand on observe un enfant.
Mercredi 28 juin 2006 à 0:29
Exploring words
J'ai envie d'écrire un article en anglais...j'ai envie d'écrire un très beau texte avec des mots dans une autre langue. Ce soir je ne suis plus français, mais habitant de ce monde. Ce soir je n'habite pas un pays, je suis citoyen de la Terre. C'est peut-être débile de commencer un article par ça, alors que la suite n'aura aucun rapport, mais je veux que vous sachiez que j'ai d'abord écrit cet article en anglais (oui, oui le premier jet) et que finalement, eh bien jeme suis dit que cen'était pas la peine de publier un article jonché de fautes anglaises...
Je suis en train de relire tout mes écrits, du début jusqu'à la fin, le récit de toute une vie, une transparence dans les mots, un mode de pensée, un massacre, une horreur... J'ai relu tout ça et croyez moi, depuis la cinquième, ça fait quand même un petit paquet...voire un gros. Je vois les traces de sang qui coulent le long de la plume des années passées...je vois l'horreur du pessimissme envahir l'adolescent que j'étais. Je relis les lignes jonchés de désespoir et de honte. Un briquet, vite... Non, finalement on va les archiver les ranger dans un coin que j'oublierais et comme ça je les verrais plus. Je ne suis pas heureux, j'ai perdu des textes auxquels je tiens beaucoup, et voilà que je retrouve ceux que je désirais le moins retrouver. C'est niais, c'est désespérant de noirceur et de dégoulinant... C'est à chier le "tout va mal dans le monde"...Voilà que ce soir je replonge dans un passé... un passé que je hais... Voilà que j'explore, l'être que j'ai été...
J'ai mal, heart breaking...j'ai un peu de mal à respirer...
Mercredi 28 juin 2006 à 0:06
Heart breaking.
J'attends une lettre...J'attends un mot, un signe de vie dans l'espoir que tu vas bien et que tu prends soin de toi. J'attend une feuille de papier qui me rattachera à toi, j'attend avec impatience le moment où je pourrais lire les mots que tu as formé...et par la suite te répondre. J'attends ta lettre avec impatience, petite fée...j'attend avec impatience un signe de toi...tu me manques... c'est tout con, mais de toutes les personnes que j'ai quitté, tu es la seule dont je n'ai plus de nouvelles...et sans doute celle qui me manque le plus...
Prends soin de toi...