Dimanche 30 janvier 2011 à 13:19

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Outre les mots, les idées.
Bien souvent, outre les idées, les mots.
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Angoulême, le 29 janvier 2011

Dimanche 30 janvier 2011 à 12:23

 
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"Au pays des grands aux tours d'ivoires,
Emprisonner la liberté pour mieux la protéger."
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Belleville - Mercredi 26 janvier 201

Dimanche 5 décembre 2010 à 16:17

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Je lui ai dit que je cherchais quelque chose d'un peu jazz, parce que j'en avais pas beaucoup.
Alors, elle m'a emmené chez elle, à côté, et nous nous sommes assis par terre,
et nous avons passé en revue tous ses CD.
Elle enchaînait les "musts" et les "fabuleux", de temps en temps il y avait de la "soupe" aussi.
Mais à la fin, je suis reparti avec vingt CD, que je me suis dépêché de copier.
Je ne me suis même pas demandé s'ils étaient bien. Ils l'étaient forcément.

 

Là j'écoute Ella Fitzgerald. Et même s'il n'y a pas de chauffage dans la maison. Ca me tient chaud.

Jeudi 30 septembre 2010 à 22:26

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Dans le metro. Il y a deux hommes qui rentrent.
L'un a une guitare et l'autre une clarinette.
Les gens tournent les yeux ailleurs. Il est 18h30.
N'importe quel ailleurs. Pourvu que ce ne soit pas celui de ces deux hommes.
 

Quand je vois les gens je ne peux pas m'empecher d'imaginer leur ailleurs. Celui qui fait leur vie quand je ne partage pas avec eux l'un de ces moments de translation dans Paris. C'est peut-etre pour ca que les gens tournent le regard. Pour ne pas voir l'ailleurs de ces hommes obligés de mendier pour arrondir les fins de mois. Peut-etre aussi que leur ailleurs leur dit que ca pourrait etre bientôt le leur.

La dame a coté de moi voudrait bien pouvoir avoir des yeux elastiques pour voir ce que j'ecris. Mais elle ne peut pas alors elle se contorsionne. Ainsi j'egrenne le chapelet des stations de metro de la ligne 7. J'ecoute deux musiciens mendiants auxquels je ne donnerai pas de piece, alors que j'en ai dans ma poche.

Dimanche 25 avril 2010 à 16:47

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Les feuilles s'accumulent. Je balaye d'un revers pour laisser place à mon ordinateur. Les stylos plumes, objets fétiches n'ont plus servis depuis longtemps. Les livres s'entassent sur une table de nuit où trône le portable. Je me virtualise. Les sonneries rythment mes journées. Mails, SMS, Facebook, travail. Les tâches s'entassent. Là où je dis "demain c'est sérieux"; au même endroit se tient le lendemain la fumée de mes résolutions.


Le temps n'a jamais paru si court, si long, si étendu et raccourci. Le nuage des contradictions de fin d'années que je remarque pour la première fois. À Lormont, ils étaient tous partis réviser l'après midi du premier jour. J'ai posé mon sac, dans l'endroit. J'ai vu cet arbre, et je me suis dit "celui-là". J'ai posé mon dos contre lui, senti ses branches, le soleil qui perçait. J'ai ouvert mon bouquin. J'ai lu la dédicace sur la première page. "À mon meilleur élève." teintée d'ironie. C'était Coldplay, sur l'anémie vasculaire chez l'humain. Le sujet était écrit par une Cécile Dumas, et je m'étais senti obligé de surligner ça. Parce que c'était important pour moi, et parce qu'il fallait bien que ce stabylo serve à quelque chose. Je l'ai refermé, en attendant le petit clic. J'ai soupiré sur ma chaise après avoir lu calmement tout le sujet. Dehors toutes les 5 minutes sonnait la cloche du tram.  J'ai laissé passer 30 minutes parce que ça m'amusait. J'ai regardé toutes ces figures crispées sur leurs copies, et je me suis senti radicalement éloigné de tout ce stress. Puis j'ai souri, puis j'ai écrit.


À l'époque je disais que rien ne changerait et qu'il se fallait rester fidèle à soi-même. Tout a changé, comme rien ne change. Le pareil en différant. 

 

 

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