Dimanche 29 novembre 2009 à 15:36

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Je me suis retrouvé nez à nez avec mes DVD de mes premiers courts-métrages et je dois dire que si j'avais eu le temps...j'aurais fait un article beaucoup plus détaillé que celui-là...à suivre donc.

Dimanche 29 novembre 2009 à 15:33

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Des fois je me pause de sérieuses questions sur la réactivité des gens face à ce qui se passe sous leurs yeux. Eric Besson, notre bien mal-aimé ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire du gouvernement François Fillon II, né au maroc d'une mère libanaise, socialiste d'origine (lui pas la mère), endosse la figure du Judas des temps moderne. Figure du grand méchant, du dangereux, de Dark Vador de la politique, il a ouvert un débat sur l'identité nationale, après avoir foutu dehors bien des ses semblables immigrés qui n'ont pas eu la chance d'être assez riches pour se régulariser dans les règles de l'art.

Il est vrai qu'il y avait depuis longtemps un besoin de ce débat sur l'identité nationale. Qu'est ce qu'être français aujourd'hui dans un pays avec autant de diversité culturelle que le notre? Les Etats-Unis devraient suivre le débat quand certains de ses occupants se prétendent natifs parce qu'ils descendent des occupants du Mayflower...c'est à se cogner la tête contre un mur. Donc nous en France, sous l'initiative du pantin socialiste de Nicolas Sarkozy (ne nous y trompons pas, Eric Besson, est aussi à gauche que Marine Le Pen est communiste), on a lancé ce débat! ET QUEL DÉBAT!!!! 

Lorgnant sur la chaîne parlementaire où était diffusées largement en boucle les premières images de ce débat, j'ai eu un haut le coeur. Favorable à ce débat, bien que je le considérais déjà comme une espèce de "débat pour faire bien", j'ai fait un bon tout seul sur mon canapé en voyant la salle se lever pour acclamer un Eric Besson détendu et blagueur. Mais où on va là? Je suis allé faire des recherches sur le net pour comme à mon habitude comparer les sources, et mon horrible pressentiment s'est confirmé. "Pour participer au débat sur l'identité nationale, veuillez envoyer une feuille de candidature, avec votre nom, votre profession, et votre orientation politique". En gros, un bon gros tri sur le volet des sympathisants gouvernementaux, prêts à acclamer le bouteur d'Afghans. Un bon gros débat qui ressemble à un meeting "on est français et on restera blancs et chrétiens"...

Des fois, j'ai vraiment envie de poser des bombes dans Paris...
 
 

Jeudi 19 novembre 2009 à 23:37



"Entendre tous ces gens chanter à l'unisson,

Ca me procure un sentiment indescriptible.

Celui de ressentir cette unité, de faire partir d'un tout,

et d'avoir envie de chanter avec eux.

De faire partir d'un choeur, chacun connecté

par une seule envie

chanter.

Cette chanson, pas une autre.

Celle-la... Et de tout donner,

sans se soucier de la justesse,

des autres.

Je chante, il chante, elle chante,

Nous chantons.

Reliés.

Dans un même lieu, un même endroit.

À des années de différences,

je trouve ça merveilleux."

Jeudi 19 novembre 2009 à 19:48

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 "les gens ne voient que ce qu'ils veulent voir,

désir inconscient, les pulsions scopiques,

il y a une avidité que je ne comprends pas

dans le fait de voir toujours plus.

Pour beaucoup l'image c'est la manifestation de l'existence.

Voir c'est croire, voir c'est savoir."


Quand tout à l'heure Robin m'a dit que je pourrais très bien être leur prof...Je me suis senti gonfler de fierté, et en même temps j'étais touché car je savais très bien à quel point c'était faux. Et depuis quelques temps l'envie d'écrire ici l'état de mes réflexions était assez violent, et je suis finalement content d'arriver à trouver le temps de le faire enfin.


Bien sûr j'écris toujours, un carnet que je n'oserais jamais montrer à personne tant il est intime dans ce que je pense et ressens. Chaque début d'article ici est une citation de ce carnet. Et finalement l'écriture est un plaisir que je prends volontiers puisque je ne la contrôle pas. C'est une sorte de pulsion qui jaillit de mon stylo. 


Quand j'écris, non seulement j'agis sous l'impulsion de cette pulsion incontrôlable, mais de plus, elle va souvent de paire avec un état musical. C'est ici que chez moi tout converge. Dans l'écriture. Dans l'expression visuelle d'une sorte de transe musicale. D'ailleurs je considère le texte comme une image. Une grande image que je m'applique à mettre en forme, et non plus une association de mots individuels mais comme un tout. Un bloc noirci de mots.


Quand j'écris, je monte. J'associe image et musique.


Le texte pour moi, c'est du visuel. Qui naît de la musique bien entendu, mais qui constitue une identité visuelle. C'est parce que à la base ce n'est qu'une association de signes, qui suggèrent quelque chose. Le son "a" n'existe textuellement et ne trouve écho dans l'esprit que parce que la lettre A existe et que j'y ai été habitué. Et je ne me satisfais pas de ça. Je ne me contente pas d'utiliser des associations de signifiants pour produire du signifié. Mais j'essaie plus de mettre en forme tous ces signifiants de telle manière à ce que le signifié, produit par l'association de ces premiers, soit décuplé vers un sur-signifié.


Et c'est là (si vous avez compris un peu ce que je viens de dire), que le travail d'écriture rejoint le travail de montage et du cinéma en général. Dans l'image on ne se contente pas que de lire une image remplie de codes visuels, puis de passer à l'autre, indépendamment. L'association de ces images forment un tout qui donne naissance à une nouvelle image, encore plus signifiante que la première.


Je crois que peu de gens sont amenés à penser à ça lorsqu'ils regardent la télévision ou lisent un magazine. Pourtant c'est là que se trouve tout le pouvoir de l'image.


Jeudi 19 novembre 2009 à 19:45

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"Quand je ferme les yeux,

je vois,

un monde édulcoré,

riche et merveilleux,

je vois la musique du monde."


En regardant le Live at the Brixton Academy de Dido, j'ai repensé à ce que beaucoup pouvait dire concernant le regard que j'avais, et cet amour du regard que je pouvais porter sur les choses. Beaucoup quand je dis "je fais des films" me répondent "ah ben oui évidemment". Or moi ce qui me bouge c'est la musique. Brièvement j'ai fait le calcul ce matin, je passe au minimum un douzième de ma journée à écouter de la musique, maximum vingt quatre heure, et mon temps moyen d'écoute de musique est de 6 heures par jour. Bon bien entendu il est évident que je ne me base sur aucune données précises, mais je pense qu'en moyenne ça s'approche beaucoup de ça. 


Autour de moi, personne ne semble vraiment réaliser l'importance qu'a la musique chez moi. Je pense que pour le savoir il faut vraiment ressentir ce que je ressens, cette espèce de transe qui s'empare de mon corps quand la musique parvient à mes oreilles. Il semble évident  que j'ai choisi des études qui me motivent le plus et comme il s'agit d'un métier passion, il semble évident que ce serait ce qui occuperait mon corps jour et nuit. Or il n'en est rien...ce qui occupe mon corps jour et nuit, c'est la pulsation, les vibrations qui se propagent depuis mes oreilles jusque dans tout mon corps.


En regardant ce live de Dido, je ressens le plaisir complet de susciter mes yeux et mes oreilles de manière agréable. Les images ne montrent rien, n'illustrent rien, elles vivent en musique. Et quand on me demande en tant que monteur comment j'arrive à faire insérer une musique dans un montage je réponds simplement:


"Je n'insère aucune musique dans mes montages, j'insère un montage dans une musique."

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