J'ai couru dans les allées, à la recherche de ce qui n'est plus.
Nous étions tous ensemble, mais moi seul était avec eux.
Les hautes cimes des pins de la montagne. Ceux que je ne connais que trop bien.
Je me dis alors que l'Anneau de Tolkien c'est la machine. Mais il n'y a pas d'anneau.
Il y a juste moi assis sur ce mur en pierre qui n'existe pas, qui sent le vent frais et qui me dit:
"Je ne peux respirer dans un endroit où il n'y a pas d'air."
Alors à mes pieds la rivière coule. Et soudain les poissons. Qui nagent.
Ils font ma taille et m'appellent. Alors je les suis, et devant moi l'arbre se dresse.
Je regarde son écorce et je grimpe dessus, sur son gigantesque tronc.

Je ne sais pas où je vais.
Je sais juste que ça n'existe pas, et qu'il ne faut surtout pas que je me réveille.