Jeudi 23 décembre 2010 à 2:53

http://arkineus.free.fr/blog/do.jpg

Je m'aperçois que je suis dans la quête.

Toujours.

Vers une sorte de savoir intuitif, qui m'amènerait la vie.

Mon espoir, c'est l'absolu.

Dimanche 5 décembre 2010 à 16:04

http://arkino.cowblog.fr/images/photovie.jpg
 Ce qu'il me faudrait, ce serait un tout petit appareil photo. Pas d'une qualité folle.
Pour prendre des choses, comme ça, brutes.
Je le mettrai toujours dans mon sac, et dès que je me dirais: "ça ferait une photo",
je le sortirai et prendrai la photo.
Les photos je ne sais pas ce que j'en ferais.
Je pourrais en faire un album, ou bien un mur, comme ça.
Et ça, ce sera mon quotidien.

Dimanche 5 décembre 2010 à 15:53

http://arkino.cowblog.fr/images/moutons.jpg
 

Cette nuit je me suis réveillé, alors que le gros bonhomme cherchait la porte.

Ne la trouvant pas, il l'a enfoncé d'un énorme coup de pied.

J'ai trouvé ça tellement drôle. Je me suis mis à rire.

 

En voulant écrire bonhomme, j'ai écris bonheur.

 

Samedi 27 novembre 2010 à 13:07

http://arkineus.free.fr/blog/writingonwindows.jpgAu fur et à mesure des semaines, les pages tombent, noircies par le stylo. Les gribouillis noirs s'entassent dans un coin, chevauchant une autre idée écrite au stylo rouge. Des flèches les relient, créent un labyrinthe de calligraphies. J'ai toujours rêvé de produire un de ces carnets comme on en voit dans les films. Bordéliques, mais esthétiquement ordonnés. Finalement j'ai renoncé.

Finalement les carnets qui s'entassent sont des anniversaires. Ils montrent le temps qui passe. Tant de mots pour tant d'époques. L'écriture est mes points de repères. Chaque feuille de papier a un potentiel incroyable avant que j'en vienne à y écrire des choses dessus. Elle est possiblement support d'un chef d'oeuvre.

Moi je ne viens qu'y écrire ce que je suis.
J'imagine la déception de la feuille.

Samedi 27 novembre 2010 à 12:52

http://arkineus.free.fr/blog/sourd.jpgJ'ai fini Babel. Je me suis levé. J'ai mis un point final sur mes notes. Puis je suis sorti. Sans dire à personne que je partais. J'ai marché à grandes enjambées comme si je fuyais cette résidence où patrouillent des vigiles avec leur chien. Dehors. La pellicule du monde. Qui défile trop vite devant mes yeux. J'ai foncé dans le métro en bousculant deux trois personnes. Je me suis à peine excusé, elles n'étaient pas importantes pour le moment. Seul comptait d'être là, sur ce quai de métro, où les gens discutent à peine, où pourtant il y a tellement de bruit. 

J'ai sorti de ma poche les deux boules de cotons enveloppées dans du papier. J'ai défait méticuleusement le papier, extrait la cire du coton. J'ai façonné les boulettes avec précaution. Puis je les ai glissées dans mes oreilles. J'ai poussé autant que j'ai pu. Jusqu'à ce que ça fasse mal mais que plus rien ne puisse rentrer. Puis j'ai fermé les yeux. Le temps de m'habituer au bourdonnement.

Et le monde s'est tu. 

Alors je suis monté dans la rame qui arrivait. Et je n'entendais plus personne autour de moi. Juste quelques murmures sourds.
C'est alors que je me suis rendu compte à quel point nous étions aveugles.

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