Mercredi 28 juin 2006 à 0:39

Prétention d'écrivain en herbe... Juste envie que ce texte ne disparaisse pas... C'est celui auquel je tiens le plus et celui que j'ai pu sauver du cataclysme Premium.



J'ai envie d'être Papa.

Ca m'est venu comme ça.
Je sais pas encore ce qui s'est passé... Mais un soir, j'avais envie d'être papa. J'avais envie de voir des enfants courir dans mes jambes, rigoler...lire le bonheur dans leurs yeux.
J'ai besoin de ça. Je m'imagine... Je m'imagine.

Quel bonheur de découvrir son enfant, quel bonheur d'entendre

"Comme il te ressemble...sauf les yeux peut-être..."

Quel bonheur de le voir grandir peu à peu... Quel bonheur de le voir arriver tout titubant encore en mumurant juste un peu pour que tu l'entendes, juste un petit mot qu'il vient d'apprendre après un autre.

"Pa...pa..."

Et toi tu le prends dans tes bras, tu lui fait un énorme Calin. Parce qu'après tout...c'est ton garçon et tu es sa grosse peluche.

Le soir il te demande tout doucement, le pouce dans la bouche:

"Buabua, Ze voudrais gnunegnitoire"

Alors au début tu te demandes pourquoi il veut un suppositoire, puis tu comprends qu'il veut simplement une histoire... Tu l'accompagnes doucement dans son lit... Tu t'assois près de lui et alors qu'il découvre le petit chaperon rouge et qu'il est terrfié..tu redécouvre toi à travers lui, quel enfant tu as été. Il s'endot doucement, le pouce dans la bouche, la peluche dans sa main libre... Son souffle est lent est calme. Tu t'en vas doucement, tu éteinds la lumière et tu rejoins voir Mouaman.

Tout est calme, tu rêves paisiblement que tu vas travailler le lendemain :( et tout d'un coup. Tu tends l'oreille pour savoir si tu as bien entendu. Tu te lèves. Il est là près de toi.

"Z'ai fait un cachemar..."
"Ben c'est pas grave ça va passer..."
"J'ai peur de me rendormir"
"allez viens là Bonhomme."

Tu le glisses entre Mouaman et Buabua. Il s'endort rassuré. Le monde est si beau quand on  est entre ses parents.

Le lendemain tu te réveilles, il est toujours là. Des ses yeux brillants il te souhaite une bonne journée et toi dans ta voiture tu penses à lui en regardant sa photo qui est collé à côté de ta bien aimée sur la boîte à gants.

Le soir tu rentre, il crie et te saute dessus pour te dire qu'il est content de te voir.
Un autre soir, tu l'attends près de la grille d'entrée de son école maternelle... Il est là à sortir...il rigole.

Le monde est si beau quand on observe un enfant.


Mardi 20 juin 2006 à 2:02



Dernier Chapitre.

Qu'est-ce donc un choc de plus ou de moins? Je crois que j'ai traversé le vitrail central, et que je suis passé dans le jardin... Tout meurt autour de moi... la rose qui se dressait fièrement dans ma main perd ses pétales.

-Aaaaahhhhh, le désespoir... C'est à la fois beau et repoussant non?

Il est là à se dresser devant moi avec cet insupportable sourire narquois qui efface ses cicatrices... Chaque attaque que je lui fais disparaît inlassablement. Mon corps s'élève peu à peu...Léger... C'est la fin. J'ai trop mal, rien ne peut jamais supporter ça. Une larme coule sur ma joue en pensant à elle. En pensant à elle dont je n'ai jamais réussi à obtenir un seul signe d'amour... Sa rose se fane...

-Laisse les yeux se fermer... Laisse toi emporter...Après tout, qui aurait pu t'aimer avec moi dans le corps? Personne, tu es un indépendant... Un mort indépendant...Désormais il n'y a plus que moi qui existe... parce que nous savons d'ores et déjà que tu as perdu cette bataille. que tu as perdu cette dernière bataille.

La larme coule... Mon coeur se déchire dans une douleur indescriptible. On m'arrache un morceau de mon être... Adieu le monde, désolé de vous laisser Balthy comme compagnon de vie...Désolé de vous laisser cet Arki là...et pas moi... Le noir m'entoure et le jardin est mort... La rose est morte, SA  rose est morte... Avec moi part mon amour pour elle...

-...
-Adieu Sylvain...

***

-Sylvain...
-Qu'est ce que je fous là?
-On se retrouve de nouveau face à face.
-J'en est assez de te voir...
-Pareil.
-Bordel si t'es Dieu, pourquoi tu ne fais rien?
-Parce que c'est à toi de le faire...
-Laisse moi crever...
-Pas la peine, tu es déjà mort...tu ne les reverras plus...

...

Ce sourire... Ces cheveux qui volent au vent... Pourquoi elle et pourquoi pas elle? Pourquoi réveillé par elle, et pas par elle comme je m'y attendais? La rose refleuri... d'un rouge pétant... Le vent souffle et le jardin refleuri. Balthy pénètre dans la cathédrale en ricanant, sans se rendre compte de cequi arrive. Ce sourire... Je me relève, une jeune fille est à côté de moi et me soutient...appelée inconsciemment...

-Vas-y. dit-elle.

Je suis les traces de Balthy et je pénètre dans la bâtisse. Il est là à contempler le vitrail... En souriant. Le soleil passe au travers...

-Que c'est bon de vivre enfin... ironise-t'il.
-Pareil...

Le coeur est encore en morceau... mais la volonté est là... L'épée de cristal est sur mon côté. Il se retourne à temps pour la voir arriver dans son torse...

-C'est toi qui as perdu...

Incrédule il se regarde devenir spectre. Il n'en perd pas moins son assurance...

-Je ne serais jamais mort...un souvenir, toujours prêt à ressurgir.
-Faux tu est souvenir et tu le resteras...

Il s'élève dans les airs.

-Reste à jamais ici, Balthy.


Enfilant ma veste blanche, je me dirige vers la sortie. Je pousse cette lourde porte... et la referme...La cathédrale n'est déjà plus qu'un souvenir, une illusion, un endroit où Balthy repose... Les plaines sont devant moi...elles n'attendent que moi...

qu'elle et moi...

Lundi 12 juin 2006 à 0:59




à Justine.
Ma Plume me kidnappe...

Quelques murmures à peine échangés avec elle, et voilà que je l'aime. Quelques bouts de vie passé ensemble et voilà que jen tombe raide dingue amoureux. Elle est douce, vive, à mon image quand je suis triste ou joyeux. Elle me comprend et m'aide à évacuer. Sans elle je ne serais rien... Compagne d'un jour, compagne toujours, elle m'accompagne sur les sentiers de l'écriture, puis voilà ce soir... l'irréparable se produit. Ma plume me kidnappe et m'emmène sur le fabuleux destrier de l'écriture. En effet ce soir, rien n'arrive à me faire décoller de cette envie fabuleuse d'écrire. Alors qu'il y a à peine quelque jours, je n'arrivais pas à coucher sur le papier ces mots qui me viennent maintenant tout aisément, voilà que ce soir, je n'arrive plus à m'arrêter d'écrire, au son de la musique de Joe Hisaichi. Je parcours en même temps des espaces deviantart, avec des photos qui me fascinent plus les unes que les autres. Je nage complètement dans ce flot de bonheur... je n'arrive pas à m'arrêter. Je suis heureux c'est tout... Je ne sais même pas pourquoi (ou plutôt si je sais mais je ne vous dirais pas ^^). Ma Plume à Murmures m'appelle sur ce sentier incontrôlable, dans ces nuées où je ne distingue rien.

Je m'en contrebalance...ce soir...j'ai envie d'écrire...
Je suis amoureux d'elle...
Je suis amoureux de ma plume.


(Alors bien sûr ne prenez pas ça comme un article narcissique.Quand je dis que je suis amoureux de ma plume, ça ne veut pas dire que j'aime énormément ce que je fais... ça veut juste dire que j'aime écrire... et encore aimer est un mot trop faible.)

Lundi 12 juin 2006 à 0:11


(c'était pas cette photo que je voulais mettre au départ...mais bon...)

Moi sans toi...jamais.

Quand je te vois apparaître, un bond me saisit. C'est un débordement de bonheur, ce sont des larmes de joies qui ont envie de couler sur ma joue. Tu me fais rire, tu es mon petit bonheur perso.

Tu es là et je m'avance, comme attiré par un aimant invisible, doucement je te murmure à l'oreille un bref bonjour, avant d'éfleurer tes lèvres au goût de miel du bout des miennes. Tu es là si irréelle,à croire que j'étais aveugle pour ne pas t'avoir vu. Pourtant ne dit-on pas que l'amour est aveugle?

Tes cheveux volent au vents et ton sourire m'enchante. On dirait une princesse qui me tient la main. Je n'ai rien d'un preux chevalier, mais je suis là accroché à toi...accroché au bonheur... accroché à tes yeux...

...car quand je m'y plonge, seul le bonheur existe...

...ainsi que toi et moi...


(Maaahhhhhhhh pousséeee de lyrisme ce soir...bonheur bonheur...^^)

Mardi 30 mai 2006 à 10:42

. : :  Ad  Viam  Angeli : : .



    Je ne sais pas si ce soir j'aurais dû sortir de chez moi. Je ne sais pas si ce soir là, j'aurais pu changer le cours de ma destinée. Il n'en est plus rien maintenant, le mal qui est fait est fait.

    Lentement le soleil se couche à l'horizon et la seule chose qui m'importe désormais est de converser avec le vent. Tantôt doux, tantôt sec, apportant avec lui bonnes et mauvaises nouvelles, souffrances et haines, emportant soucis et chagrins, apportant sérénité, il est depuis quelque temps mon plus fidèle compagnon. Le vent me parle, il chante, nous passons de long moment. Moi les bras ouverts pour l'accueillir face à la mer, lui me portant... Le vent est nous tous... Le vent est celui qui nous unis... celui qui unit ceux qui prennent le temps de l'écouter.

    Ce soir là, il ne m'apportait pas plus de bonnes nouvelles que d'habitude, pas moins non plus. Qui peut se vanter de tout savoir? Il remplissait son rôle d'informateur. Il m'incitait juste à partir, à aller courir le long des falaises.

Viens...laisse tes jambes t'entraîner.

    J'ai pris cette facheuse habitude de réfléchir depuis quelques temps. On ne peut vraiment compter que sur soi-même. Réfléchir... comme si j'en avais envie... comme si j'avais envie de me prendre la tête avec des choses que je ne comprends pas...avec des questions auxquelles je ne trouverais jamais de réponses.

Laisse moi te porter... repose-toi.

    Chaque soir désormais, je suis là à écouter mon confident, où qu'il soit, à n'importe quelle heure. Je l'écoute il m'écoute, ensemble nous arrêtons le temps, le temp de faire un voyage autour du monde. Le temps de découvrir la beauté du monde.

Qu'as tu à me dire ce soir?

    Le monde est-il devenu fou, Eole? Le monde aurait-il oublié de tourner rond? Quand on clame la justice, pourquoi ne recevons nous que des pierres? J'ai essayé de faire de mon mieux pour faire quelque chose de bien...et il semble que depuis quelques jours, tout ce que j'entreprends pour améliorer mon quotidien et mes compagnons de vie, finisse en un énorme foirage.

Es-tu irréprochable au point de vouloir t'occupper des autres?

    Tu sais très bien que je suis loin d'être irréprochable et que je ne pourrais jamais me défaire de la honte qui me pourchasse chaque jour. Tu sais très bien que j'ai honte de ce que je suis... Tu sais que je suis un monstre au delà des apparences.

Tu te qualifie de monstres. Les autres ne le voient pas comme ça.

    Ils ne me connaissent pas. Personne ne me connaît. Ici , dans ce monde, il n'y a que toi qui me connaît de fond en comble. Je veux me racheter, j'ai ce besoin de vouloir le bien des gens. Pourquoi existe-t-il cette règle qui veut le malheur des uns fasse le bonheur des autres? J'aurais tellement voulu arranger les choses que voilà que ça me retombe dessus...

Dors... Et laisse moi te transporter... Où le regard ne porte pas...

Où?

Au pays des Anges.



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