Mercredi 17 mai 2006 à 20:35

Vous vous rendez compte que je n'avais fait aucun article sur mes potes? Pratiquement aucun... Enfin aucun construit...

J'vais commencer aujourd'hui, selon mon humeur par une personne que j'ai rencontré très récemment, et qui je trouve mérite un article aujourd'hui.

À toutes les personnes qui pensent que c'est injuste qu'ils n'aient pas eu leur article avant Cécile parce que je connais depuis plus longtemps, ou parce que je les estime sans doute un peu plus... Auront sans doute un article. Je ne fais pas par ordre de préférence.




Caïceul... Esper y Joa

Cécile, c'est la personne que l'on aime regarder vivre... c'est la personne qui incarne même l'espoir et le bonheur... C'est celle qui par un seul sourire, dissipe la haine, la tristesse et la rancoeur.

Je sais pas pourquoi, mais il semble qu'elle ait un sacré pouvoir. Un pouvoir spécial. Alors que l'année dernière, Cécile c'était ni chaud, ni froid... cette année, on dirait que c'est une sorte de petite soeur, que j'ai envie de protéger... Bien que je suis sûr qu'elle n'est pas besoin de moi pour ça.

Cécile, c'est la fleur de fraîcheur, la lune de l'espoir, le soleil des jours pluvieux...
Si le bonheur m'était conté... Je choisirais Cécile comme perso principal.

Mercredi 17 mai 2006 à 19:14



Mercredi 17 mai 2006 à 18:49



Mercredi 17 mai 2006 à 18:29


Des yeux fermés, certes... des yeux clos, bercés par le ronronnement régulier du bus... des yeux clos pour fixer à jamais l'expérience unique que je venais de vivre, pour fixer ce que les mots n'arriveront jamais à décrire.


[Go Back Italia]





Je ne m'étais jamais penché plus en détail sur mon voyage en Italie au delà de mon carnet de voyage. Ce n'est pas ici que je le ferais... Ici je me contenterais juste de faire un bilan de ce voyage merveilleux.

Mais quel voyage?

Tout simplement le voyage en Italie avec les classes de Latin du lycée Smüd Edoc Ze Boëssy. Direction Roma, Napoli, Pompeius, und go back to Roma. Nous sommes partis le 5 Avril 2006 à la conquête d'un nouveau monde... POur mon premier long voyage à grande échelle avec une classe.





Bienvenue au pays du rêve.

C'est vrai, l'Italie est un pays merveilleux, où chaque endroit implique évènement historique; où chaque endroit est une oeuvre d'art, où chaque endroit fait rêver. On s'imagine Rome sous une très belle ville de l'art Baroque. Ce n'est pas tout à fait vrai. Rome est avant tout une ville simple. Une ville certes où les grandes églises baroques abondent, mais aussi où la "simplicité" de la Rome Antique rejaillit.

Pas besoin de grandes fioritures, ni de grands tableaux, Rome c'est l'endroit où il fait bon de se balader deux-trois jours pour passer dans un autre monde. Pour imaginer e qu'étaient les anciens romains, pour imaginer comment était la vie avant, pour imaginer l'apogée de cette cité lors de la papauté, pour imaginer ce qui se passe derrière les murs du Vatican, pour se demander si oui ou non il existe bien des organisations secrètes du Vatican. Tout cela porte à réflexion...puis finalement, on se demande si on veut vraiment des réponses, ou si on ne préfère pas laisser à cette ville, le voile de mystère qui l'entoure en quittant la cité, des étoiles plein les yeux...




Mais cela n'est rien. Je crois que le bonheur jallissant du voyage a été de rester en une semaine avec tout un groupe d'amis que j'apprécie énormément, de partager un voyage avec eux, de partager des soirées pleines d'entrain avec eux... Comme je l'ai dit, les mots ne peuvent pas décrire ce sentiments de pleinitude. Le Voyage en Italie, ça a été comme du bonheur 24h/24h, des sourires à gogo et un remerciement permanent à la vie.


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Et même si ce qu'on dit sur les Italiens est vrai... Qu'ils parlent bien avec les mains, qu'ils s'engueulent vraiment au volant, et qu'ils conduisent à 110 sur une route limitée  à 10; et bien on ne peut pas rester insensible à ce charme...on ne peut pas résister à ces paysages aussi divers soient-ils.

Il sonne dans ma tête, comme un air de Sanctus, comme un air de joie, de fête, de plaisir... Quelque chose qui m'appelle en Italie, quelque chose qui me dit... que je n'ai pas fini ma visite...



Lundi 15 mai 2006 à 22:20

Me voilà de retour... Me voilà de retour pour retracer un peu autre que par des articles emprunté ce que je suis devenu depuis...un bon moment déjà. Je suis momentanément en dérangement... En absence...parti dans un endroit que je ne connais pas... Dans cet endroit...

...Où la raison s'égare.






    Tout le monde peut se vanter d'avoir vécu dans son adolescence ces fameuses périodes où rien ne va plus... Où la seule envie est de rester planté sur une chaise à écouter un CD tourner en boucle... Partir, en quête de soi...en quête de réponses à ses questions. Nous voilà à la fin de l'année, il reste précisemment dix jours à travailler. Quelque chose résonne dans ma tête.

    Il y avait longtemps que ça ne me l'avait plus fait. Mais j'ai de nouveau peur de dormir. J'ai peur de m'endormir, à cause des cauchemars qui reviennent chaque nuit. Cauchemar qui semble continuer quand je me réveille. J'arrivais avant à me réveiller pendant les cauchemars mais il semble qu'une force me pousse à regarder à voir ce qui va suivre.

    Chaque soir j'ère entre mon bureau et mon lit, les CD tournent et peu à peu j'ai redécouvert ma CDthèque. Quand enfin le sommeil décide de gagner mon esprit...je m'endors...



    C'est pourtant loin, l'époque où tout allait bien. Elle est loin l'époque où ne pensait à rien d'autre qu'à vivre. Elle est loin l'époque où on râlait parce qu'on avait pas ce qu'on voulait à la cantine... que trois exos de maths c'était beaucouppppppp...

   Les temps changent, les gens changent.

Et pourtant... Nous vivons notre époque et nous sommes plusieurs à "péter les plombs" , à "déprimmer", à "baisser les bras"... Parce qu'au fond: l'adolescence, c'est vraiment une période de merde.



À cela je réponds: Certainement.

À cela je réponds aussi: j'en ai marre... J'en ai marre de repasser ces idées noires... J'en ai marre de plus savoir ce qui se passe. J'en ai marre d'être dépassé. Et comme vous le savez si vous me connaissez, je suis parti en guerre contre moi même... Le meilleur moyen de prendre le mal par la racine et d'arrêter de se poser des questions.

J'ai envie de me poser... De me poser et d'attendre que le mal passe, mais ce n'est pas possible. Karim disait qu'un malheur n'arrivait jamais seul et que souvent d'autres venait. Théorie intéressante qui a fait ses preuves, tant chez moi que chez lui je crois. Mais face à cette théorie, ce week-end m'a appris beaucoup de choses. Que l'amitié intervient plus fort que tout. Par conséquent, il faut assummer.

C'est pour ça que ce soir je prends le clavier pour m'expliquer...

  


-VA CREVERRRRRRRRR!!!!!!!!PRENDS CA! PRENDS CA! CREEEEEEEVVVVVVVVVVEEEEEEEE.

C'est insupportable de devoir le supporter... l'attaque est lancé, il est dos contre le sol, et je suis au dessus de lui à le ruer de coup... à l'accabler de la force de ma haine. Il n'est plus moi. Pour lui je n'exprime plus que dégoût et rejet.

-A...A...arrête...Pitié...attends...
-Attendre quoi? On a assez attendu non?
-Tu sais que tu pourras jamais me faire disparaître... je serais toujours là.
-Peut-être mais te ruer de coup... ben à moi ça me fait du bien.

Il se relève comme il peut. Il n'est désormais qu'une loque devant moi, un haillon de ma vie... Le reflet de ma haine. Face à cette vistoire, je ne peux pas m'empêcher de le toiser du regard.

-Qu'est ce qui te prend?
-Il me prends que j'ai gagné ma bataille...

Un sourire en coin s'étale sur son visage.

-Ta bataille est loin d'être gagnée.
-Regarde-toi...
-Et regarde-toi... tu es encore plus à plat que moi...ça fait des semaines que tu n'as plus eu de nuits tranquilles, de nuit où tu ne te réveillais pas la coeur en miettes.
-Il est donc temps de retrouver le sommeil.
-Ca ne va pas être possible je le crains.

De toute part surgissent ces problèmes que l'on hait... ces choses qui font que pourrir l'existence...

-Ca fait mal hein?

Il me toise désormais devant mon incrédulité... Devant mon effarement face à ce conflit sans issue...

-Ca fait mal de voir tout ça? Ca te fait mal de voir ton état au lycée? Ca te fait mal de voir que tu ne peux presque plus supporter un regard? Ca te fait mal de devenir aussi nerveux, et désagréable au point d'en arriver à plus t'entendre avec une de tes meilleures amies... à ne plus t'entendre avec celle que tu aimes???? Ce te fait mal de voir ton amie d'enfance complètement démoralisée et que tu arrives à rien faire? Ca te fait mal de savoir que personne ne veut de toi? Ca te fait mal de savoir que tu es juste "le bon ami"? Ca te fait mal de savoir que Cathy jette peut-être sur toi un regard de dédain face à ce que NOUS avons fait?????
-TA GUEUUUULLLEEEE!!!!!

Je me jette sur lui... Je n'en peux plus... l'idée est d'en finir. Je le frappe, sans regarder où je tape... Parce que la haine est devenue plus violente que la raison... parce qu'il a touché le point tangible... Parce qu'il doit mourir, une bonne fois pour toute. Pour moi, pour elle, pour les autres...

Pas Cathy... pas Cathy... Pas Cathy...et encore moins Maud.




Le temps de m'expliquer...où finalement je vais rien dire. Vous me connaissez je suis discret.

Ce que je voulais dire: c'est que je vous demande de m'excuser... C'est pas si simple de mon côté, et que j'ai des poussées de nervosité dûe à la fatigue, ce qui m'ammène à jeter tout le monde... à m'engueuler avec vous...
J'ai du mal à regarder des choses en ce moment, et certains ont reçu une enveloppe avec un petit bout de moi dedans. Gardez-le jusqu'à ce que je revienne le chercher. Gardez le, le temps que je ramasse les feuilles mortes et que je fasse le ménage...

 
Il existe ce monde... Il existe ce monde où on pourra vivre heureux. Il est beau ce monde, pas parfait...mais agréable. Il existe tout plein de choses qui nous font profiter de ces moments... Il existe un monde où la joie illuminera chaque matin.

Bien sûr rien n'est parfait et nous aurons toujours des coups durs... Quelques choses qui viendront assombrir le moral.

Ne regarde pas en arrière... Va de l'avant... Ce qui te rattache au passé est peut-être perdu. Si il ne l'est pas, alors il reviendra au bout d'un moment. Souviens toi de ce que Grand père disait:

Plus tu cherches et moins tu trouves...



O môr henion i dhu:
Ely siriar, el síla
Ai! Aníron Undómiel

Tiro! El eria e mor.
I 'lir en el luitha 'uren.
Ai! Aniron...

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