Vendredi 11 août 2006 à 19:32







Si vous voulez mon avis...L'été c'est chiant, le Lycée, c'est bidon...
En fait...on est jamais satisfait...

Enjoy your life...

Vendredi 11 août 2006 à 19:17

Alors ce qui suis est le début d'un recueil de quatres contes qui s'intitule la Fleur Impériale. Il est en projet que je l'offre à Héloïse donc bien sûr, tout le monde la boucle et interdiction d'en parler à la principale concernée. Bienvenue dans les petits contes japonais du petit Keitaro.



La Fleur Impériale

L'eau s'écoulait calmement devant ses yeux. Dans la tranquillité d'un soir à Kyoto, personne ne songeait à regarder la pleine lune nippone s'élever peu à peu dans les airs. Les poissons dans l'eau observaient avec leurs yeux globuleux l'étrange inconnue qui se penchait au-dessus d'eux. Doucement, une à une, des perles de tristesses roulaient sur ses joues et s'écrasaient dans la petite rivière, comme une fine pluie d'été qui apporte les pluvieux jours d'automne. Elle avait attaché son sac de voyage autour du cou, en prenant bien soin de le remplir de lourdes choses auparavant. C'était fini. Takehiko avait disparu dans ce tragique accident de voiture. Elle avait vu son crâne fracassé sur la chaussée, baignant dans une mare de sang. Elle avait aussitôt tourné la tête et s'était éloignée pour vomir. Depuis elle n'avait jamais revu le corps de son frère. Pour l'enterrement, ses parents étaient venus, puis étaient repartis aussitôt faire du business à Londres, New-York ou Chicago, la laissant seule ici dans son appartement à Kyoto. Son grand-père lui avait rendu une petite visite, pour la consoler. Puis maintenant juste trois jours après la disparition de Takehiko, elle se retrouvait seule, sans épaule pour pleurer, sans famille… En trois jours, le monde avait déjà classé Takehiko dans les faits-divers du journal, que le temps efface.


            Doucement elle se leva, résolue comme jamais. Elle s'approcha encore plus du bord et songea une dernière fois au garçon qui ne l'avait jamais regardé. Elle voulait en finir, sortir du monde pour toujours, faire partie des faits-divers du journal, que le monde oublie.


-Alors tu vas vraiment faire ça ?


            Elle se retourna vivement, piquée par une voix qu'elle reconnaissait. Dans ce geste brusque, sa cheville heurta une pierre et lui fit perdre l'équilibre. Elle se sentit partir en arrière et ferma les yeux ; les innombrables pierres qu'elle avait posées au fond de son sac l'entraîneraient inexorablement au fond, et le visiteur ne pourra rien y faire, c'était enfin le moment.


            Dans son impression de soulagement, elle sentit une main s'agripper brusquement à son poignet et la relever vers le rivage. Quelqu'un la ramenait à la vie, quelqu'un l'empêchait d'aller rejoindre son frère. Elle tomba à genoux sur l'herbe du parc, toujours les yeux fermés.


-Je persiste à dire que ce n'est pas une bonne idée.


            Elle ouvrit les yeux. Elle reconnut la voix, et se mit à pleurer de plus belle. Elle était en train de rêver car dans son esprit, le possesseur de cette voix venait de périr dans un accident de voiture. Elle ne pensait pas que son frère puisse se trouver devant elle, trois jours après sa pseudo-mort.


-Io, tu te relèves ?


Io leva les yeux. Elle l'avait devant lui, son frère Takehiko…


****


Dans la douceur du soir, Io marchait lentement avec son frère retrouvé. Elle ne savait pas si elle était heureuse ou apeurée d'avoir son frère qui la serrait dans ses bras, mais elle tenait à prolonger ce moment aussi longtemps qu'elle le pouvait.


-Takehiko ? murmura-t-elle.

-Oui ? répondit le garçon.


Elle ne savait pas trop par où commencer. Elle savait que son frère était mort et qu'elle avait contre elle un esprit ou un fantôme. Elle savait aussi que quand il repartirait, elle le perdrait pour une seconde fois.


-Non rien… ce n'est pas grave.


Takehiko entraînait Io dans l'immense parc de Kyoto, désert à cette heure-ci. Au coin des allées, les flammes des petites lanternes tremblotaient face au vent du soir qui apportait douceur et calme, relaxation et repos. Passant sous une arche, un oiseau insomniaque s'arrêta pour voir passer l'étrange couple. Le vent continuait de souffler, alors que derrière eux, les néons de l'immense métropole clignotaient. Ils arrivèrent devant un étang où les fleurs de lotus étaient toutes fermées à l'exception d'une. Takehiko fit asseoir sa petite sœur, et lui mit sa veste sur les épaules. Il regarda la fleur de lotus. Io elle luttait pour ne pas fermer ses yeux humides…


 -Tu te souviens de Grand-Mère ? demanda Takehiko

-Bien sûr, comment l'oublier ?


La Grand-Mère de Io et Takehiko s'occupait souvent d'eux. Elle était à la fois vive et à la fois d'une douceur sans pareille. Elle habitait dans l'île du Songe, un minuscule lopin de terre émergeant de l'océan  qui semblait ne pas vieillir, être hors du temps. Kioshi, la grand-mère, s'occupait de ses petits enfants, lorsque les parents de ceux-ci partaient dans différents voyages d'affaires, c'est-à-dire toute l'année. Io et Takehiko avaient passé leur enfance dans les paysages calme et enchanteurs de l'île du Songe, jouant tout les deux, allant dans la minuscule école unique de l'île, côtoyant les pêcheurs, discutant avec les vieilles dames, et même rendant visite aux vieux moines du Temple au sommet de la colline. Kioshi, le soir prenait ses deux petits-enfants avec elle et les emmenait au fond du jardin sur un minuscule banc fait en bambou. Là en regardant les étoiles où la petite mare au milieu du jardin, elle leur racontait des histoires…des magnifiques histoires qui enseignait toujours une morale…de merveilleuses histoires qui se prolongeaient dans les rêves des enfants…Puis un jour Kioshi ne s'était pas réveillée…elle restait impassible, son éternel sourire aux lèvres, immobile comme une statue. La vieille dame avait été enterrée au fond du jardin dans une cérémonie très intime à laquelle les parents de Io n'avaient même pas pris la peine d'assister. Io avait reçu en héritage la maison de l'île du Songe…elle en avait loué une partie, puis était partie faire ses études.


-On était devant une mare comme celle-là quand elle nous racontait des histoires. Poursuivit le garçon

-C'est vrai.

-Il y avait aussi une fleur de Lotus qui ne se fermait jamais.

-…

-Tu te souviens de l'histoire de cette fleur de Lotus ?

-Oui…


            Un soir, Io avait demandé à sa grand-mère pourquoi il y avait toujours un lotus qui ne se fermait jamais dans cette mare. Kioshi avait répondu à ceci en racontant comme à son habitude une merveilleuse histoire. Le lendemain et le surlendemain, le lotus attirait l'interêt des deux enfants plus que d'habitude, et ainsi, ils avaient décidés de creuser à leur tour une mare où il y aurait un lotus éternel.


-Takehiko…

-Oui ?

-Raconte la moi s'il te plaît…




Vendredi 11 août 2006 à 19:00



"Adieu"

    Adieu... C'est si facile à dire comme mot... Comme si on voulait tourner une page et ne plus jamais entendre parler de la personne concernée. Adieu...C'est si facile à dire sous le coup d'une grosse colère ou d'une grande désillusion. Adieu... C'est si facile à prononcer ou à marquer quand on ne comprend pas et qu'on veut oublier.

    Aujourd'hui on m'a dit adieu... comme ça... aujourd'hui on m'a dit adieu au nom de deux personnes que j'aimais. Et je me suis dit que les gens étaient bizarres, que j'étais compris dans le lot et que finalement... adieu ne voulait plus rien dire. J'attends patiemment, j'attends patiemment que la raison revienne et que la rancoeur disparaîtra. Je sais ces personnes assez intelligentes pour ne pas en vouloir à vie à quelqu'un. Sinon et bien tant pis... je me serais trompé et comme disait l'autre "Dis toi alors que si l'autre ne te comprends pas...tu n'as rien à regretter."

    Ok mais quand même... D'un petit mot, on a envie d'effacer trois ans de vie commune pour l'une et plus de dix pour l'autre! De ce simple petit mot on exprime à l'autre comment on l'a déçu et comment on a bercé ses désillusions. Alors ce soit je me sens bizarre avec un léger trou, un minuscule trou... Je viens de perdre deux amies...deux amies pour qui j'aurais fait (et ferait toujours) tout mon possible pour leur bonheur. Je ne suis même pas triste car je sais que la rancoeur s'efface avec le temps...j'essaie de positiver. Je ne peux que les comprendre, et après tout...elle a bien raison...alors Adieu et à la prochaine fois...

Jeudi 10 août 2006 à 23:20


L'écume de l'aube

"Il y a plus de vingt ans qu'un soir, plus rêveur que de coutume, je suis parti à la recherche de Yoko sur le papier. Il n'y avait rien sur ma page blanche et les traits s'y sont mêlés en étranges arabesques pour m'offrir une silouhette, un visage, des cheveux d'ébène, deux yeux bridés.

Qui était-elle, d'où venait-elle, que faisait-elle...J'ai mis vingt ans à vous le raconter. A peine ai-je eu le temps d'en savourer la paternité que vous me l'avez enlevé. Elle n'était plus mienne, elle était vôtre et vous viviez à ses côtés.

Dans l'enchaînement des jours, j'ai appris à connaître Yoko, à fouiller dans ses rêves pour lui offrir l'imprévu qu'elle me réclamait. Mais c'est dans son coeur, bien caché derrière la tendresse, que j'ai découvert le merveilleux secret qu'elle gardait jalousement pour elle.

J'ai mis huit ans à extraire de son écrin le joyau de sa vie. J'ai agi durant son sommeil, on ne vole pas impunément à une jeune fille ses souvenirs d'enfant. En avais-je le droit? J'ai longuement hésité, mais j'en ai éprouvé un tel bonheur que, l'audace l'emportant, je les ai réunis en ce livre, en offrande à ses vingt ans.

J'ai laissé les mots dominer le flou des images. Juste l'esquisse d'un regard, d'un geste, d'une curiosité pour révéler une petite fille qui a trop vite grandi.
L'aube de sa vie est fragile comme l'écume que le moindre vent disperse. Les souvenirs de notre enfance ont la transparence d'une perle imaginaire... Dommage qu'il faille attendre d'être adulte pour pouvoir les raconter..."

Roger Leloup


J'ai ressorti "L'écume de l'aube" pour pouvoir m'en servir pour mon prochain livre. Comme vous vous en doutez, il parle de l'enfance de Yoko Tsuno (une héroine dont les BD sont en vente chez Dupuis dans toutes les bonnes Librairies), une jeune japonaise. C'est une histoire d'amour et de tendresse, la rencontre entre un grand-père et sa petite fille. Il lui promet de lui fabriquer la plus belle des perles...chose qu'il avait déjà promis à sa fiancée autrefois...et qu'il avait échouée. Une histoire d'amour...qui sert les boyaux quand on se rappelle que l'on a été enfant... Une histoire d'amour...qui parfois peut faire pleurer de bonheur. Un voyage au bout du monde, à la connaissance de soi.

Mardi 8 août 2006 à 23:28



Je rappelle le but du jeu. Voici les paroles d'une chanson, vous devez trouver d'où elle provient, quel est l'auteur etc...etc... Bonne chance.

Dreaming of the stars on high
That speak to me in secret sighs
Drifting on a breeze only I can feel and hear

Could it be the sacred wind
It's calling me to now begin
To walk into the dark carrying the light of tomorrow

Beating are the wings up high
Beyond the earth, beyond the sky
Come now, don't hesitate
Don't look back, we've got to go now

Don't fear
You'll be safe from now on
Morning sky watching over the world

Deep inside so silent
Here my heart must beat
Deep inside of me
Memories flickering and shimmering on endlessly

Keeping close to the path
Morning sky watching over the world

Moving over endless mountains oh so high
Walking to the light
Your heart will see the path and you will find the way
Just wait and see

Moving over endless sky oh so high
Tomorrow will follow
When above, your promise is today
Just wait and see

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