Jeudi 1er juin 2006 à 4:10



Si je me souviens bien, Flo, notre premier jeu réel sur Mac a été Tomb Raider non? Rahlalalaa, Tomb Raider... Un mythe ce jeu, un mythe. Bon d'accord on a joué qu'au I et au II et on a jamais réussi à finir honnêtement (Ahhhh l'épave du Maria Doria.) Ce soir je suis parti en quête d'une éventuelle démo du dernier Tomb Raider... Mais bon j'suis tombé sur les musiques... Comme quoi, quand on cherche quelque chose, on trouve jamais ce qu'on veut. Et bien je dis que si le jeu est à la hauteur des musiques... Ben alors le jeu il gère sacrément. Déjà qu'il avait l'air trop cool.



En temps normal j'suis pas fan de jeux de shoot comme ça, mais bon... j'sais pas Tomb raider quoi... On ne peut pas ne pas y jouer...

un extrait de la musique. Le thème principal.

(comment ça un article pour rien dire????)


Jeudi 1er juin 2006 à 2:38

Inaugurons Juin, Unaugurons un film...

Du vrai dans le jeu de l'amour et du hasard.

Ca fait un an que j'essaie de voir ce film, sans jamais pourtant m'y lancer. Les premières minutes ont vite raison de moi, et je laisse tomber la télécommande souvent désemparé par un film que je ne comprends pas. Et pourtant...et pourtant... J'ai réussi. J'ai enfin vu l'Esquive primé quatre fois aux Césars 2005 (Meilleur Film - Meilleur réalisateur - Meilleur scénario - Meilleur espoir féminin). Et à la fin du film une question me vient... L'année 2005 était-elle vraiment pauvre en film pour donner à ce film tant d'honneurs? Avant de fustiger, présentons la chose.



.::L'esquive ::.
***
Abdellatif Kechiche

Histoire:
Une cité H.L.M en banlieue parisienne. Un ange passe, déclamant passionément les vers de la pièce "Le jeu de l'amour et du hasard". c'est Lydia, éprise de Marivaux, en pleine répétition de théâtre monté par sa classe, à l'occasion de la fête de l'école. Un ange est passé, et Abdelkrim, dit "Krimo", du haut de ses 15 ans, a craqué pour sa copine de cours. Lui qui traîne son ennui dans les dédales de la cité, en compagnie de sa bande de potes, découvre soudain l'amour. Mais Krimo aune réputation à tenir : comment déclarer sa flamme à la jeune fille sans perdre la face?



La Fiche Film:
Réalisateur et scénariste : Abdellatif Kechiche
Comédiens : Osman Elkharraz Sarah Forestier Sabrina Ouazani Hajar Hamlili Rachid Hami Nanou Benahmou Hafet Ben-Ahmed Aurélie Ganito Carole Franck Meryem Serbah Hanane Mazouz Sylvain Phan Olivier Loustau
(tiré à la rache de Cinemovies.fr)



Avis sur le film: 15/20
Un beau film assurément... Un très beau film très long à démarrer... C'est le premier film de ce réalisateur et il est réussi mais on perçoit le manque d'expérience. Aucun plan n'est stable, la caméra semble bouger sans cesse, ce qui donne un sentiment désagréable de mal de mer. Cependant, si ses plans sont tangibles, ils restent choisis avec soin et justifiés. Les acteurs jouent merveilleusement bien, y compris quand il s'agit de montrer un jeune de banlieue en colère avec toutes les expressions si particulières comme "Mon frère" ou encore "Ouaich" mais aussi le bruit de langue qui ressemble à celui de Pierre. C'est un délice de regarder Sara Foresteier et les autres jouer... Cependant l'histoire ne semble avoir retenu que le nom de celle qui a gagné le prix de l'espoir féminin... Alors qu'il y a tant de talents dans les autres acteurs... Je pense notamment à Aurélie Ganito qui joue Magalie avec brio... Elle semble avoir disparu de la circulation, alors qu'elle touche et marque. Tout les jeux d'acteurs sont "vrais" et sonnent justes. Une superbe réussite pour des jeunes acteurs... La performance d'acteurs rattrappe un peu le manque d'expérience de Kechiche et ses difficultés à filmer, mais le scénario que certains pourront trouver désué et nu, est d'une incroyable richesse et d'une poésie sans faille. Le parallèle (pas si parallèle que ça) avec "Le Jeu de l'amour et du hasard" colle parfaitement avec l'action. Les passages répétés de la pièce viennent ponctuer l'intrigue sentimentale entre Krimo et Lydia. Valet et maîtres, jolis parallèles avec banlieue et autre. Sentiment de différence marqué par une scène très frappante de l'intervention des policiers qui est crue... On regrette juste que le film mette tant de temps à nous captiver, que l'on ne perçoit pas le parallèle avec Marivaux de suite...et surtout de ne pas parler le langage de banlieue...parce que il faut le dire. Un mot sur deux est prononcé dans un langage différent...(verlan? Argo?..aucune idée). A voir...



A ne pas rater dans le film:
-la scène où la prof de français s'énerve contr Krimo avec des petits airs de madame Mainguy.
-La prestation d'Aurélie Ganito.
-La scène des policiers...

Mercredi 31 mai 2006 à 16:17



In the beginning at the boring time
Back in 1999
TV cleaned up the differences
Between punishment and the crime
Vous ne connaissez pas Emir Kusturica????? VOUS NE CONNAISSEZ PAS EMIR KUSTURICA???? Incultes que vous êtes...

Bref retour sur le personnage. Emir Kusturica, c'est l'homme à tout faire. Il est réalisateur, chanteur, musicien, et dessinateur. Bref l'artiste complet. Un grain de folie, l'esprit complètement déjanté, tout se répercute dans ses productions. Tant par ses films comme Chat Noir Chat Blanc que par sa musique comme Unza Unza Time. C'est Pur, c'est défoullatoir, c'est merveilleux. Emir Kusturica fait partie de ces personnes qui vivent pour vivre et qui en plus le font en gagnant leur vie. Président du jury à Cannes une année (je me souviens plus si c'était l'année dernière ou l'année d'avant.), il naviguait entre son jury, ses devoirs de président, et son groupe. Les guignols l'avait ainsi représenté d'une manière carricaturale, mais cependant débordante de vérité.

-Bonjour Mr Kusturica.
-Bon...jour...
-Merci de nous accorder enfin de votre temps.
-Je..vous...en...prie...
-Alors ça fait quoi d'être président du jury?
-Hein? Mon groupe m'appelle... Désolé, j'arriiivveee les garsssss!!!!

Unza Unza time est son CD. Un CD qui permet de se défouler, un CD qui promet. Dès la première piste, on sait tout de suite que l'on deviendra accro à ce truc qui bouge, à cette chose hors du commun... C'est un style presque indéfinissable... Que Itunes qualifie de Musique Folk/World. Ce n'est pas tout à fait. Sous des devants de musique tzigane et des consonnances de fanfares... le No Smoking Orchestra peut tout interpréter en insérant dans chaque piste une référence à un autre artiste. C'est pour ça que même si vous pensiez ne pas connaître, vous êtes obligés de reconnaître les airs du No Smoking Orchestra.
Autre point important, les paroles de chansons sont à l'image des Kusturica (ils sont deux dans le groupe) : déjantées, mais vraies et sincères.

Absolument à découvrir quand l'esprit va bien...



Dimanche 28 mai 2006 à 15:38


Voilà, je vous annonce le programme des réjouissances concernant notre pétage de neurones en commun. Nous allons débuter ce programme par la présentation de 3 films que j'ai vu récemment, puis nous analyserons dans un ou deux articles (voire 3 si le coeur m'en dit) les thèses dégagées par ces films, puis nous finirons en beauté avec un article sur la religion...

Let's Go.





. : : V   p o u r   V e n d e t t a  : : .
****


Histoire:
Londres, au 21ème siècle...
Evey Hammond ne veut rien oublier de l'homme qui lui sauva la vie et lui permit de dominer ses peurs les plus lointaines. Mais il fut un temps où elle n'aspirait qu'à l'anonymat pour échapper à une police secrète omnipotente. Comme tous ses concitoyens, trop vite soumis, elle acceptait que son pays ait perdu son âme et se soit donné en masse au tyran Sutler et à ses partisans.
Une nuit, alors que deux "gardiens de l'ordre" s'apprêtaient à la violer dans une rue déserte, Evey vit surgir son libérateur. Et rien ne fut plus comme avant.
Son apprentissage commença quelques semaines plus tard sous la tutelle de "V". Evey ne connaîtrait jamais son nom et son passé, ne verrait jamais son visage atrocement brûlé et défiguré, mais elle deviendrait à la fois son unique disciple, sa seule amie et le seul amour d'une vie sans amour...




La Fiche film:
Réalisateur: James McTeigue
Scénaristes: Andy Wachowski

                   Larry Wachowski

                   Alan Moore
Comédiens :
 Natalie Portman : Evey
 Hugo Weaving : V/William Rookwood
 John Hurt : Adam Sutler

Distributeur : Warner Bros. (France)




Avis sur le film:
Sans équivoque le film génial par excellence. Andy & Larry Wachowski confirment leur image d'esprit tordu, retordu et reretordu en signant le scénario de cette intrigue pour le moins géniale. Tout les ingrédients du film parfait se combinent dans une recette particulièrement réussie qui mérite bien 5 étoiles dans mon classement cinématographique. Une performance d'acteurs magistrale avec un Hugo Weaving (Agent Smith dans Matrix I, II et III - Elrond dans le Seigneur des Anneaux I, II et III) qui nous déclame de la haute littérature avec brio, classe et son ton au naturel harmonieux et enchanteurs (je le vois comme ça oui oui!), une Nathalie Portman qui joue quand même beaucoup mieux que dans les Star Wars, qui nous offre une interprétation magnifique de son rôle. Bref un excellent casting avec des acteurs plus vrais que nature, pour une intrigue futuriste extrêmement bien ficelée. Le ton du film est oppressante, mais à la fois attirante, c'est une contraction d'entrailles face à l'horreur d'un régime, un mal-être permanent, une peur partagée par les émotions des acteurs et les spectateurs... Bref un film qui tourne rond, dans une noirceur sans pareille, dans une atmosphère sanglante...

Le film de l'année.




Note: 18/20 ---> ***** (5/5)
 



Dimanche 28 mai 2006 à 0:10

Je vous annonce, chers internautes de passage sur mon blog, que la semaine qui vient sera dédiée au pétage de neurones intensifs et aux réflections philosophiques profondes...

Enjoy.


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