Lundi 4 septembre 2006 à 22:17


Lundi 4 septembre 2006 à 22:13


Vendredi 25 août 2006 à 14:33


La peinture du monde est dans la place.

Pôle de communication, Pôle de transport, endroits de retrouvailles et de rencontres, endroits de séparations et de larmes, la gare condense parfaitement le petit train train d'une vie. J'ai observé ça un peu partout, c'est amusant d'aventurer son regard dans une gare...

Un enfant court par là, sa mère lui court après, un homme d'affaire regarde plus sa montre que l'endroit où il va, comme si par habitude il connaissait déjà les pas à faire, ce monsieur à ta droite ne semble pas très bien savoir ce qu'il fait là, deux amoureux échangent sur le quai de la gare un dernier baiser avant de se quitter. Tout existe dans la gare, on trouve tout ce qu'on peut imaginer. Regarde cette demoiselle à gauche, elle porte un long sari et dans son dos traîne une lanterne orientale, un photographe immortalise l'instant dans son coin. Qu'est venu faire cette jeune fille? Tour du monde ou visite à la famille, recherche d'exotisme oriental, retour vers ses proches, et quoi d'autres encore?

Tu vois ce prêtre qui avance doucement dans la gare le sourire aux lèvres? Tu vois ce jeune homme qui avance à grandes enjambées et ce petit garçon qui essaie de suivre les grands pas de son papa? Décidemment la gare est le territoire de la diversité, la palette de couleur, un petit monde cotoyant le moyen de transport le plus génial qui existe. On trouve de tout, ça vient de partout, chacun a un sac différent, on croise des tentes Quechua à foison, des visages inquiets, d'autres détendus. Il est amusant de voir que tout les gens sont différents, et que dans la gare ça ne dérange personne. La Gare c'est aussi un lieu d'amour, où l'on retrouve ses proches et sa fiancée, où l'on quitte sa bien-aimée, où on lui fait des milliers de baisers à travers la vitre, où l'on écrit à travers la buée. C'est le lieu des enfants qui court, le lieu du voyage et de l'évasion, un petit monde de paix et de quiétude, où même si le stress est encore bien présent, le monde semble si joli parmi toutes ces couleurs...


PS: désormais mes articles auront toujours cette taille de carctère, parce que sinon c'était trop gros.

Vendredi 25 août 2006 à 13:52




The sea came from Evenstar.

Je ne suis jamais allé à la plage de tout l'été. Alors quand on habite à 45 minutes de l'océan, c'est un peu dépitant. Ressembler à un cachet d'aspirine à la fin de l'été c'est triste mais je m'en contrebalance un peu. Hier, je suis rentré et mon frère m'a emmené à la plage avec des cousins. C'est vraiment une sensation unique mêlant volupté, joie et bonheur. Vous savez presque tous que j'adore le vent, et le vent du large est de loin le meilleur que l'on puisse goûter. Il apporte odeurs et petits murmures, effleurant le visage dans une caresse unique d'un soir d'été où tout semble parfait. Le sable sous les pieds, les mouettes à côté, l'eau arrivant devant les yeux dans une petite fraicheur vivifiante d'un grand large calme et reposant. Regarder devant soi les nuages sombres et lourd s'approcher de la plage, observer le magnifique panorama et se perdre dans la ligne continue de l'horizon...C'est ça aller à l'océan, c'est y aller en harmonie avec soi-même, si bien que j'ai passé la soirée en short de bain et en T-shirt, laissant les pieds nus. C'était un grand moment de puissance, un grand moment de bonheur où l'on se sent étrangement vivant, rempli de bonheur. Des instants comme ça où se dire que la Vie est Belle, partageant une histoire d'amour fugace avec les vagues, les laisser t'enlacer et te balloter sans résistance mais avec un plaisir certain. C'est la mer, le grand rendez-vous des amoureux du grand large que le vent berce et que la mer accompage...

Samedi 12 août 2006 à 14:30


Départ vers un nouveau regard.

Je ne quitte pas St Médard sous une note joyeuse -comme d'habitude me direz-vous- mais après tout ce n'est pas forcément plus mal. Je repars pendant dix jours (je reviens le 24), faire du cinéma dans l'Aveyron en espérant que quand je revienne les esprits seront calmes et aptes pour la rentrée.

Dix jours pour adopter un nouveau regard...Oublier ce qui a été fait et reprendre à zéro avec d'illustres inconnus dont je serais probablement l'aîné... Dix jours pour repartir dans l'oeil de la caméra et dix jours pour faire un court métrage top chrono. Dix jours de bossage intensif, loin de tout et seul au monde, dans une superbe cité médiévale, pour un séjour qui promet d'être à la fois instructif, intéresant, intelligent, et plein de joie. Un séjour au pays du rêve, de la passion, dans la voie du montrer pour expliquer, dans la voie des poètes, sur le terrain des arts au Soleil. Je suis presque trop heureux de partir, pour aller passer dix jours merveilleux ,sans avoir à parler, sans avoir à réfléchir, sans avoir à se justifier. J'en ai assez de tout ça... ce que je veux désormais...c'est vivre...


<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast