Je me suis assis devant le piano. Et 13 ans que je n'en avais plus fait. Je me suis assis, et j'ai commencé à caresser les touches de l'instrument comme si c''était des pierres précieuses. J'ai fermé les yeux et j'ai essayé d'imprimer dans mes doigts la sensation des touches. Sentir le léger jeu quand elles hésitent à s'enfoncer. Puis dans ma tête, il y avait les notes, qui commençaient à se former, avec leur nom dessus, comme toujours lorsque j'entends une mélodie. Peut-être est-ce cela que l'on appelle l'oreille absolue. Alors j'ai appuyé sur le La. Pas le normal, l'octave. Puis je suis descendu. Lentement. Et je me suis souvenu que quelque part sur le piano, la partition traînait. Alors j'lai cherché, je l'ai trouvé et je l'ai mise.
Assis devant le piano, je me suis mis à lire, avec plus de difficultés qu'il y a 13 ans. Je ne sais plus lire la clef de Fa. Je suis obligé de mettre des noms sous les notes pour imprimer une bonne fois pour toute. Et je me suis mis à jouer. Assez facilement. Mon esprit ne suit pas toujours ma raison. Mes doigts jouent, sans que je comprenne comment. Il y a chouchen, qui vient dans l'escalier, et qui me regarde jouer, avec ses grands yeux ronds. Elle ne bouge plus et me fixe, et moi je continue à jouer Satie, comme si j'avais toujours su jouer du piano.
Et puis je traîne les pieds dans l'escalier. Je m'assois sur mon lit. Je regarde les montagnes de cours que je dois ingurgiter demain pour réussir mes partiels. J'ai rien fait de concluant aujourd'hi. J'ai une furieuse envie d'éclater, et de tout envoyer dans les airs, et d'arrêter et d'avoir une vie sans questions. (c'est pas possible tu sais...). Je me demande si au final, je ne serais pas le deuxième de la promo à partir.
J'ai paumé mon portable. En ce moment je fais n'importe quoi.
J'crois que je vais me recaler devant le piano.
Ca me fera du bien.
Assis devant le piano, je me suis mis à lire, avec plus de difficultés qu'il y a 13 ans. Je ne sais plus lire la clef de Fa. Je suis obligé de mettre des noms sous les notes pour imprimer une bonne fois pour toute. Et je me suis mis à jouer. Assez facilement. Mon esprit ne suit pas toujours ma raison. Mes doigts jouent, sans que je comprenne comment. Il y a chouchen, qui vient dans l'escalier, et qui me regarde jouer, avec ses grands yeux ronds. Elle ne bouge plus et me fixe, et moi je continue à jouer Satie, comme si j'avais toujours su jouer du piano.
Et puis je traîne les pieds dans l'escalier. Je m'assois sur mon lit. Je regarde les montagnes de cours que je dois ingurgiter demain pour réussir mes partiels. J'ai rien fait de concluant aujourd'hi. J'ai une furieuse envie d'éclater, et de tout envoyer dans les airs, et d'arrêter et d'avoir une vie sans questions. (c'est pas possible tu sais...). Je me demande si au final, je ne serais pas le deuxième de la promo à partir.
J'ai paumé mon portable. En ce moment je fais n'importe quoi.
J'crois que je vais me recaler devant le piano.
Ca me fera du bien.
Voilà comment tu connais un bout d'ma vie sans me connaitre. faut que j'arrete de philosopher sur des sujets aussi cons. faut que j'arrete de parler.