Y'a Obama là, qui parle à la télé. Je le vois, mais je ne l'écoute pas. Je sens mon coeur qui bat et je l'écoute. Je sens le sang qui passe trop vite dans ma jambe gauche. J'entend la musique. Et puis je ne peux m'empêcher de fermer les yeux sur le canapé. énième page de pub. Rien n'a changé.
Je ne sais plus pourquoi je continue d'écrire sur mon blog. Je vais sans doute le fermer. Cela vire au ridicule. Une parcelle de rien avec des mots. Je ne quitte plus mon ordi. Il me rassure. Et ce soir, qu'il est angoissant. Je m'amuse à cliquer au hasard sur l'écran, glisser, et relâcher la pression. Je vois la bombe atomique en fond d'écran et l'inscription "1,5 million children die every year from drinking polluted water". Je me sens inutile. Accroché à des choses qui n'ont aucune importance. Quel est cet espace numérique dans lequel je m'amuse à écrire. Et pour qui? Pour quoi? Qui lit?
Et il parle toujours. D'espoir. Puis de guerre. Finalement tout le monde s'emballe. Je fixe l'écran, en bas à droite. Je fixe l'autre. Je ne fixe rien en fait. Je ne pense même pas. Ou alors de pensées qui vont s'en aller quand je me réveillerai. Je regarde mon portable, je regarde mon téléphone, et je me dégoûte. Entièrement. Je me dégoûte de me dégoûter. Je me dégoûte de ne pas être.
Et puis pas envie de voir les gens. Pas envie de compagnie. Pas envie de parler. Ce blog vire au ridicule. Au final, j'ai 19 ans et qui je suis? Un petit acnéique bedonnant puceau, qui n'entreprend rien, qui ne se détache pas de ses pulsions sado-masochistes, qui veut être seul, et qui ne sait pas ce qu'il va devenir plus tard.
Georges. à l'aide.
Je ne sais plus pourquoi je continue d'écrire sur mon blog. Je vais sans doute le fermer. Cela vire au ridicule. Une parcelle de rien avec des mots. Je ne quitte plus mon ordi. Il me rassure. Et ce soir, qu'il est angoissant. Je m'amuse à cliquer au hasard sur l'écran, glisser, et relâcher la pression. Je vois la bombe atomique en fond d'écran et l'inscription "1,5 million children die every year from drinking polluted water". Je me sens inutile. Accroché à des choses qui n'ont aucune importance. Quel est cet espace numérique dans lequel je m'amuse à écrire. Et pour qui? Pour quoi? Qui lit?
Et il parle toujours. D'espoir. Puis de guerre. Finalement tout le monde s'emballe. Je fixe l'écran, en bas à droite. Je fixe l'autre. Je ne fixe rien en fait. Je ne pense même pas. Ou alors de pensées qui vont s'en aller quand je me réveillerai. Je regarde mon portable, je regarde mon téléphone, et je me dégoûte. Entièrement. Je me dégoûte de me dégoûter. Je me dégoûte de ne pas être.
Et puis pas envie de voir les gens. Pas envie de compagnie. Pas envie de parler. Ce blog vire au ridicule. Au final, j'ai 19 ans et qui je suis? Un petit acnéique bedonnant puceau, qui n'entreprend rien, qui ne se détache pas de ses pulsions sado-masochistes, qui veut être seul, et qui ne sait pas ce qu'il va devenir plus tard.
Georges. à l'aide.
Accrochée à mon ordinateur comme d'autres s'accrochent à leurs amis ou à leur famille, les jours s'écoulent sans que je les vois passer. A vivre de cliques en cliques, de nouvelles fenêtres en nouvelles fenêtres... Au final, on ne sait pas trop sur quoi elles ouvrent...
Enfin bon, ça m'a rassurée en quelque sorte de voir que je ne suis pas la seule, et je voulais juste laisser une petite trace parce que j'ai aimé ton article ^^
Bon courage à toi =)