Dimanche 18 octobre 2009 à 17:03

 
http://arkineus.free.fr/blog/juliepost.jpg"Et bien appliquer son doigt, 
sur le rebord du carré,
histoire d'être sûr que ça restera,
que de nous il restera une trace."


On a sonné, et elles n'ont pas répondu. La porte était ouverte, alors on est rentré. Le scooter orange était toujours là, comme s'il ne bougeait jamais. On a grimpé les escaliers, et nous sommes arrivés devant la porte. On a frappé, refrappé, tendu l'oreille et rien ne s'est passé. La porte ne s'ouvrait pas. Comme si la porte, toujours ouverte avant, refusait de s'ouvrir maintenant. Ce n'était plus sa porte, mais leur porte. Alors j'ai voulu crier sur cet épais morceau de bois rouge, j'ai voulu lui dire que c'était chez nous, et qu'on avait le droit de rentrer. Mais j'ai rien dit, et nous sommes restés sur le pallier. Étrangers.

Alors j'ai demandé à Julie des post-it. Pour me venger. Des post-it que j'ai collé rageusement sur la porte, pour qu'elle ait ma marque, pour voir, sentir, qu'elle a encore un peu à voir avec moi.

 
Par Madame Bisou le Lundi 19 avril 2010 à 0:27
Et ben non tu vois, c'était bien la première fois qu'on revenait quand on a pas pu entrer. :)
Finalement, après deux fois, (ou trois,une sans toi) je préfère que ça reste dans ma tête avec que les bonnes choses.
 

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