"Je n'ai jamais de chance avec les cucurbitacées.
J'ai beau les palper, les sentir, le observer,
J'ai toujours les moins mûrs."
Je n'ai jamais vraiment demandé à ma mère de m'apprendre à cuisiner. Elle ne me l'a que rarement proposé elle-même. Peut-être l'écho encore tonitruant de mon premier contact avec la cuisine l'a dégoûté à jamais. Il faut dire qu'à l'époque (j'ignore l'âge que j'avais, mais je n'étais pas très grand), ce qui m'intéressait plus dans les casseroles était leur potentiel à devenir des instruments de percussions. Armé de cuillères en bois et autres louches, je m'acharnais sur le pauvre fond des casseroles. Je pense que je dois encore pouvoir en trouver une qui porte les marques de cette anecdote.
Bref, toujours est-il que néanmoins avec le temps j'ai appris à cuisiner, et à aimer ça. Oui parce que si je n'ai pas la motivation pour cuisiner, généralement cela se finit en catastrophe. Je fais inévitablement cramer les pizzas, pas assez frire les boulettes de viande, et cela me contrarie généralement au plus haut point (surtout quand il s'agit de les porter pour un repas chez autrui). Je n'ai pas la prétention d'être un bon cuisinier, mais j'ai la fierté de savoir faire plus que des pâtes. C'est pourquoi, pour le retour de ma petite famille chez moi, j'ai eu envie de mettre un cran d'arrêt à toute la malbouffe que je me suis faite depuis samedi midi. Et donc je me suis dit qu'il était peut-être utile pour ceux qui sont en panne d'idées cet été, de mettre mes recettes du repas de ce soir.
Bon autant dire que je fais au fur et à mesure donc que vous aurez le plat, un peu plus tard dans la soirée. Quant au dessert, il s'agit simplement de tranches de pastèques, en priant pour que celle-ci soit mûre et bonne.
PS: et je tiens à remercier les gens qui passe toujours par-là, alors même que je ne poste plus. Ca me touche beaucoup. Maintenant que j'ai repris, j'ai été surpris de voir que simplement hier, vous étiez déjà une petite trentaine à me visiter. Merci beaucoup :).