"A ce moment précis, dans la ville de Couer d'Couers, le jeune Ned est âgé de 9 ans, 27 semaines, 6 jours et 3 minutes.
Son chien Digby, était âgé de 3 ans, 2 semaines, 6 jours, 5 heures et 9 minutes. Et pas une minute de plus."
Son chien Digby, était âgé de 3 ans, 2 semaines, 6 jours, 5 heures et 9 minutes. Et pas une minute de plus."
Ainsi commence le premier épisode pilote de la dernière série de canal+ Pushing Daisies. Un véritable régal pour les yeux, autant le dire tout de suite. Une production bien au delà du schéma type des séries que l'on est amené à voir en ce moment à la téloche (sauf House. M.D., ça c'est innattaquable). Avant, hier, j'ouvre mon 20 minutes rubrique TV, chose que je ne fais jamais, et il y avait un article sur cette série. Il disait que la série empruntait à Burton et au fabuleux destin d'Amelie Poulain. Je voyais mal comment concilier les deux, mais tout cela m'intéressait.
Et bien tout est vrai.
Pushing Daisies, c'est une série totalement irréaliste, magique, dans la lignée directe de ce que l'on trouve chez Burton. Les murs seraient en pain d'épice que ça nous étonnerait pas. Les couleurs sont acidulées, un vrai petit bonbon à regarder. L'idée, simple, mais assez délirante, nous emmène avec un personnage attachant qui réveille les morts. Original, déjà. Le genre de série qui rend jaloux n'importe lequel des scénaristes qui a pas eu cette très bonne idée.
Loin des autres, séries, on oublie déjà le générique de début. Pushing Daisies est un film, découpé en plusieurs morceaux. On oublie la blonde platine ou le mannequin parfait, ici il n'y a que des jolies filles sans prétention ou des personnages ultra-archétypaux... et on aime.
Petit concentré de magie et de fraicheur, les épisodes se regardent comme un dragibus. Ca passe très vite, mais ça laisse un bon petit goût. On y retrouve beaucoup de références, à Twin Peaks, au Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, à Charlie et la Chocolaterie, et à bien d'autres univers bien merveilleux.
Ce qui permet à tout ceux qui se sentent un peu vieux, de se poser devant la télé, avec une couette et un bol de lait chaud, pour retomber un moment en enfance. Intelligement.
JVAIS TROP QUIPHER CETTE SERIIIIIIIIIIE !!!
(javais vue la présentation sur canal +...en fait...mais j'avais pas fait gaffe)