Un coup. Et les larmes partent. Ca faisait deux ans. Deux ans que je n'avais pas pleuré réellement. Deux ans que j'accumulais, deux ans à contenir, et là je m'effondre sur le carrelage, et je pleure. Camille s'agenouille devant moi et me prends dans ses bras, et je pleure contre elle, je pleure de rage de honte et de tout ce mélange de choses qui font que l'on ne peut plus se détester. Sur le carrelage, je sanglote, comme un gamin et j'hume son odeur apaisante. Je suis tellement perdu, elle aussi. Ca a craqué, aujourd'hui, quelque chose s'est brisé, certes quelque chose que l'on a forcé à casser. Se retrouver dans les bras de son ex deux ans après, à pleurer, à demander pardon, à se demander mutuellement pardon.
Pleurer fait du bien, pleurer dans les bras de son ex est quelque chose de très très bizarre, mais rassurant, personne ne sait quoi faire assis sur un carrelage à évoquer tous les vieux démons et dire que j'ai tout raté mais elle juge que c'est pas ma faute. On revient sur trois ans, on culpabilise on se remercie et on partage des moments de tendresses. On ne s'aime plus par amour, on redécouvre l'amitié. On se confie et on regrette, on partage et on apprends. Pleurer fait du bien, quand quelqu'un comprend sans proposer de solutions, c'est encore mieux.
Non je ne suis pas retourné avec mon ex, j'ai juste eu une grande session émotion. Le débat est clos. Fallait que je le lâche.
Pleurer fait du bien, pleurer dans les bras de son ex est quelque chose de très très bizarre, mais rassurant, personne ne sait quoi faire assis sur un carrelage à évoquer tous les vieux démons et dire que j'ai tout raté mais elle juge que c'est pas ma faute. On revient sur trois ans, on culpabilise on se remercie et on partage des moments de tendresses. On ne s'aime plus par amour, on redécouvre l'amitié. On se confie et on regrette, on partage et on apprends. Pleurer fait du bien, quand quelqu'un comprend sans proposer de solutions, c'est encore mieux.
Non je ne suis pas retourné avec mon ex, j'ai juste eu une grande session émotion. Le débat est clos. Fallait que je le lâche.
(pardon, je retourne lire l'article)