Vendredi 13 juin 2008 à 12:45








Il faudra que je songe très sérieusement à surveiller la cuisine familiale. Depuis quelques temps, en plus des traditionnelles terreurs nocturnes, j'ai droits à des rêves complètement stupides (exemple avec la chapelle des Boleyn). Cette nuit c'était des profs du lycée qui se battaient avec des pokémons. Bon faut que je soumette mon inconscient à Sigmund moi, ça va plus du tout.

Posé sur son socle, il attend, le pervers de la vie, le paniqueur des courts moments, l'indéniable lien virtuel à autrui, il attend sur son socle jusqu'à faire sonner sa sonnerie de paquebot sur le départ. Le téléphone est une créature démoniaque, il ne sonne jamais lorsque l'on a envie qu'il sonne, lorsqu'on attend des nouvelles, des emplois, mais par contre il prend un malin plaisir à se manifester lorsque l'on est dans son bain, les mains dans la farine collante, (pour les dégueus, en train de faire le truc évident), ou bien entendu quand on a projeté de faire la grasse matinée.

Bien entendu, en train de rêver de mes pokémons professoraux, le téléphone sonne. Il y a ce soupçon d'espoir que quelqu'un est levé dans la maison pour aller décrocher, mais le téléphone insiste, on se lève on court, on comprend l'utilité d'avoir trois postes de téléphone dans la maison et on décroche.

-Mgnallo?

Babette c'est une bonne copine de ma mère et la maman de David Legoupil (pour ceux qui situent), ses conversations avec ma mère relève du marathon technologique. Si Babette appelle avant manger, alors on a le temps de se faire le film de canal+ (on va parler de canal+ bientôt) avant de commencer l'entrée en famille. Bon Babette s'imagine qu'elle peut parler à ma maman un vendredi matin où ma maman travaille. Moi j'laime bien Babette, l'est marrante. Après lui avoir aimablement dit que ma mère n'était pas là, je suis parti me recoucher. Environ 10 minutes s'écoulent, et le téléphone de resonner.

Seb. Le locataire de mes parents place de la République à Crépy-en Valois. Complètement paniqué le pauvre Seb, sa maison fuit de partout. Alors il appelle le proprio comme l'étudiant en détresse appelle son papa. Sauf que le proprio ce matin c'est un ado de 18 ans qui a jamais rêvé faire de la plomberie. L'ado appelle sa mère au boulot qui refusée d'être dérangée, lui raccroche limite au nez. S'ensuit un marathon telephonique entre les appels au padre pour savoir quoi faire pour le pauvre Seb (et accessoirement si les pains aux raisins sont pour nous), il ne sait pas, j'appelle ma grand-mère, spécialiste des locations et qui a le mérite d'habiter juste à côté de chez Seb, qui appelle ma mère (qui ne raccrocherait jamais à la figure de sa propre mère.), qui appelle le locataire pendant que l'on fait de même.

La préfecture. Ont changé de téléphone, maintenant tous tes appels vont à leur boîte de répondeur automatisé. Et ils ferment à 13h30 ces cons! Donc je peux me brosser pour le permis aujourd'hui.

Stella, boîte censée me payer cet été. Ils ont pas encore décidé qui ils allaient prendre cet été. La secrétaire était tout rigolote au téléphone.

Seb, encore. Qui remercie.

Message de Fanny. "Je suis à côté d'un type dans le train, je crois que c'est ton ex prof de latin."
On appelle Fanny, on bavasse puis finalement je lui demande.

-T'es sûr que c'est mon prof de latin?
-Ben oui je suis vraiment pratiquement sûr.

Et donc de demander à Fanny de me passer Jean-Yves Bouton, ce cher Jean-Yves, dans le train à côté de ma soeur (par adoption familiale). Jean-Yves sur le téléphone de Fanny, ahahahahaha on l'avait jamais fait. C'est tellement drôle de discuter avec lui de ses lectures latines. (pardon pour ton forfait Fanny).

Mon ancienne prof d'art pla du collège. Son répondeur avec son mari... Je lui laisse le message pour la projection.

Les copains de Rémi. Message quotidien sur mon portable. Beaucoup de gens pensent que mon portable est celui d'un certain Rémi qui habite en Alsace mais qui serait d'origine Tunisienne ou Côte d'Ivoirienne. Ses collègues l'appellent tous les jours, mais ça tombe sur moi. J'aime "Les copains de Rémi"

Petit apparté, le meilleur moment avec les copains de Rémi c'est quand l'un d'entre eux a appelé.

-Bonjour je suis le frère de Rémi. dit-il
-Bonjour, je le suis aussi. (mon frère s'appelle aussi Rémi)
-Euhhhh...ah bonnn?
-Eh oui.

Brice Gauthier, me demande de venir chez lui pour une aprèm Wii ce à quoi j'ai décliné pour cause de comptes, mais que je vais quand même faire un tour pour qu'il m'aide pour nos projets de colloc' (et récupérer Mario Party, puisqu'enfin de compte c'est lui qui l'avait).

Mamie. Au final, le problème de Seb était juste un problème de condensation tout à fait normal. Bref rien de grave mais on en profite pour prendre des nouvelles.


...Le tout alors que je suis telephobe...
Cette matinée est au final super originale. ^^

Mardi 10 juin 2008 à 23:42



Voilà, la fin de l'année arrive, et j'essaie de dresser un bilan des choses. Ce fut un petit peu l'équivalent d'une première S: on sait pas trop où on est et pourquoi on fait, mais ça nous plaît sans que ça nous plaise. On se donne une illusion d'exister. Le point fort, c'est qu'il y a pas les amis cette fois pour te rappeler que ça va pas. J'ai appris pas mal de choses sans en apprendre. C'est extrêmement délicat de parler de ça à la secrétaire un peu bouchée (mais très gentille quand même)
de l'ESMI, surtout quand y'a les autres derrière. Demain, il y aura les derniers partiels, les plus durs, et je me prépare à y aller en grand touriste, risquant mon année. Pourtant j'ai pas tellement envie de la perdre cette année, puis au fond, ça faciliterait les choses, ou au contraire ça m'enfoncerait plus, je ne sais pas. Je me vois mal faire autre chose que l'ESMI, l'année prochaine. J'avoue être pas mal paumé, tout en prenant les choses avec relativité. Alors tout à l'heure j'ai dressé mon planning pour la suite.


1) Finir d'écrire Windmill 08 (ça traîne trop!)
2) Finir 140x200
3) Chercher colloc'
4) Continuer de plancher sur ce projet BD avec Toune.
5) Lancer la production de cette association de courts-métrages.
6) Travailler à la fondation de cette association de production avec les BTS de l'ESMI.
7) Préparer les articles pour le magazine de cinéma que lancer Julie R.
8) Commencer à rédiger le dernier jet des Contes Emeraudes

Dimanche 8 juin 2008 à 12:37


Non il n'y avait pas d'histoire de Kiri,
c'est dans la soupe à la courgette qu'il y en a.
Et le groupe (dsl de pas t'avoir filé le CD)
c'est The Ting Tings, album We Started Nothing

Et si par hasard t'as des conseils à me donner pour que tout mon texte et tous mes objets
restent dans le cadre blanc au lieu de déborder jusqu'au pointillés, je suis archi preneur.
(regarde comment mon lecteur Deezer est moche en dehors du cadre blanc =( )

Et bien sûr aucune nouvelles pour le moment de nos geeks sous-traités.

Mardi 6 mai 2008 à 21:40


Vendredi 2 mai 2008 à 0:00


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