Mercredi 10 septembre 2008 à 15:31


Les jours ont passé et on dirait que toute une vie s'est écoulée.

Je ne suis pas de ceux qui mettent la photo de leur copain/copine en mettant un "Je-t'aime" en dessous. Non mais!. (Donc si vous voulez me trouver en photo dans un autre blog, c'est désormais possible.)



Les nuits s'enchaînent, et les couchers, toujours plus tardifs. J'essaie de ne pas penser à la rentrée. Je n'ai pas envie d'y aller. C'est marrant les sentiments, c'est comme des gros caissons de basses. Des fois, ça boum fort.
Vendredi, je reprendrais le bus, pour aller à mon école, où j'y passerais ma vie, où j'entendrais chaque jour le terme de "métiers passions" en me demandant si c'est vraiment ça que je veux. Je scruterais mon portable pour voir l'heure défiler. J'écouterais France Inter, le soir dans le bus, ou bien un truc qui me permettra de dormir dans le bus. Certains soir, au lieu d'aller Rue de la Jalles, j'irais sûrement rue Dupaty. Et quand les autres fois, je rentrerais chez moi pour bosser (parce que oui, il va falloir s'y mettre à un moment), je regarderais ma nouvelle chambre avec satisfaction en me disant.
"C'est fini...Tu n'es plus un gamin."

Et puis qui sait...? J'arriverais peut-être -sans doute- à finir d'écrire ces deux livres.

***

Des fois, la nuit, de la musique pourrie,
ça fait énormément énormément de bien.
Un petit air électro, de techno, de trance...

Pic en haut... pour Fanny.
"Yanda est un Cacaaaaa"


Et j'ai le droit de tripper comme je veux...


Dimanche 7 septembre 2008 à 19:12


Rentrer de vacances, se précipiter chez elle,
et puis regarder son mur blanc.
Y écrire, y dessiner, et puis se demander ce qu'on va mettre.
Ecrire son enfance, la recouvrir.
C'est marrant la vie des fois.

Et puis un peu de photos, Et puis pas l'envie de rentrée,
mais l'envie de faire autre chose.


Mardi 5 août 2008 à 17:24


Je vois Justine dans Nina. J'imagine que c'était elle quand elle avait 5 ans. Même expressions, même air, Nina incarne Justine dans ses jeunes années, Justine projette Nina une décennie plus tard. Le temps file, et court, mais ça ne la préoccupe à Nina. Elle continue de s'asseoir par terre de regarder les gens, en triturant le sable et la terre. Elle regarde, sourit, rigole, et apostrophe. Parfois c'est déroutant parfois prévisible. Le regard baladeur, elle savoure, profite, joue.

Et je regarde. J'observe sa manière de faire. Elle ne demande rien mais a tout, elle ne pleure jamais. Et puis elle se lève et vient me voir en courant.

"Tu joues avec moi?"

Et elle me tape la cuisse, s'enfuit en courant. Je la rattrape, la soulève au dessus du sol, et la prend dans mes bras. Elle se débat en riant. Puis je la repose et elle s'enfuit.

Et puis le dernier matin.

-Bon ben au revoir Nina!
-Tu vas où?
-Je rentre chez moi.
-Je te revois plus?
-Ben non.
-Tu passeras à la maison quand tu seras à Bordeaux?
-J'essaierais.

Et elle me fait un bref au revoir de la main et retourne jouer.

-Sylvain?
-J'taime bien même si t'es un peu bête.

Sourire.

Mardi 5 août 2008 à 17:22


De la même manière que je me souviens la délectation que nous avions quand nous allions voir un Disney au cinéma, je me souviens de l'excitation que j'éprouvais en démarrant ma première minute de mon premier jeu sur ma première gameboy.

J'ai pris 10 ans en deux semaines. La confrontation avec des plus petits que soi ramène à une dure réalité. Ils ne connaissent pas le Roi Lion, et n'ont jamais vu un monde sans Pokémons, pour eux, les Mac ont toujours été beau et design, et la Game Boy Color relève de l'antiquité préhistorique.  Et c'est ainsi que d'allant de gamin en gamin, on se rend compte qu'on se vieillit et qu'on se rabougrit.

Nostalgie. Pas la radio mais le sentiment. À les regarder jouer, on a aussi envie de refaire des gâteaux au chocolat avec de la terre, d'imaginer de sublimes châteaux dans ce qui n'est qu'un vieux mur abîmé, mais le coeur n'y est plus. Et c'est là que Pikachu apparaît. Une simple peluche et me revoilà parti 8 ans en arrière. L'envie de jouer avec une peluche.

C'est l'été...je bulle...

Vendredi 27 juin 2008 à 22:14









Si vous allez chez Michiyo, vous trouverez tout un article très intéressant sur la manière de traiter un blog pendant les vacances. Moi je me remets un peu au mien. C'est pas que j'avais pas d'inspiration, c'est juste que je n'avais pas de temps. Mais voilà, toutes mes aventures se terminent en ce vendredi 27 juin 2008 après une succession de rebondissements dignes de "Sous le Soleil" sur France 3.

Bon okay, on va pas dire que mes aventures s'arrêtent là, on va dire qu'elles prennent un radical tournant. Tant de trucs en quelques semaines, c'est très étrange. Un film fini, un départ, une projection, un retour, un départ, une annonce surprenante, un rêve retombé sur terre, tout ça sans casses, des fois j'métonne moi-même.

Comme j'ai un peu la flemme de faire le détail ici, j'vais faire un truc général puis je ferais une liste de nom et chacun y trouvera son compte ou pas. On va dire qu'après la projection, j'ai pas trop compris ce qui s'était passé en si peu de temps.Tout est redevenu plus réel, plus posé, et donc plus affectant. Ce qui n'est pas forcément un mal, je me suis aussi rendu compte comment j'avais évolué au cours de cette année, je ne sais pas si c'est en bien ou en mal, certains problèmes demeurent, c'est sûr, ce serait miraculeux si comme tout mes articles d'avant traitant de la même sensation tout allait bien comme ça cool parfait. Bon c'est pas le cas. Je sais que l'autopsychanalyse filmique m'a aidé sur certains points. Je sais que les gens m'ont aidé et du coup ça donne un peu confiance. Je vois aussi que l'on me fait confiance puisque l'on arrive à me demander conseil ou à venir me voir lors de grosses peines ou de grosses frayeurs, c'est rassurant mine de rien, même si on aimerait que tout le monde aille bien.

Certaines choses changent, et d'autres évoluent (ouais je fais la nuance), la mort de Grand-Père, le nouveau tournant de ma relation avec Camille, pas mal de choses affectent ce qui ne veut pas dire que je me sens adulte pour autant. J'aimerais franchir ce cap, et c'est très dur, car pour beaucoup encore je reste qu'un garçon. Tu parles, y'a certaines choses qui ne changent jamais, on aura beau dire ce qu'on voudra. Mais bon ça va ....

Lucie,
Justine,
Héloïse,
Maud,
Pierrot,
Julie,
Lola,
Cloé,
Michiyo,
Christina,
Adrik,
Marianne,
Tommy,
Alain,
JYB.



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